Thèse soutenue

Synthèse de petites molécules interférant avec des microARN oncogènes pour l’induction de la différenciation des cellules souches du glioblastome

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Auteur / Autrice : Chloé Maucort
Direction : Maria Duca
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Chimie
Date : Soutenance le 28/10/2020
Etablissement(s) : Université Côte d'Azur
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences fondamentales et appliquées (Nice ; 2000-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut de chimie (Nice)
Jury : Président / Présidente : Véronique Michelet
Examinateurs / Examinatrices : Maria Duca, Véronique Michelet, Laurent Micouin, Sylvain Routier, Karine Alvarez, Thierry Virolle, Audrey Di Giorgio, Jean-Claude Ortuno
Rapporteurs / Rapporteuses : Laurent Micouin, Sylvain Routier

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Acteurs biologiques principaux impliqués dans la régulation d’un grand nombre de processus cellulaires, les ARN représentent une cible de choix pour le développement de nouvelles approches thérapeutiques. De nombreux ARN ont un intérêt thérapeutique, comme par exemple les ARN ribosomiques, les ARN viraux ou encore les microARN. Ces derniers sont une classe d’ARN non-codants impliqués dans la régulation de l’expression des gènes et dont la dérégulation a été liée à de nombreuses pathologies telles que les cancers. En effet, dans les cellules cancéreuses, certains microARN oncogènes sont surexprimés ce qui tend à promouvoir l’oncogenèse et le maintien des tumeurs. Également, les microARN oncogènes sont impliqués dans le maintien des cellules souches cancéreuses (CSC). Ces cellules tumorales, tumorigènes et résistantes aux thérapies sont la cause principale de l’échec thérapeutique des chimiothérapies. Cet échec est particulièrement important dans le traitement des glioblastomes, cancers du cerveau incurables dont la durée de vie des patients est limitée à 18 mois malgré la combinaison de la chirurgie, de la radiothérapie et de la chimiothérapie. Le but de ce travail de thèse a été de concevoir et de synthétiser de nouvelles molécules capables d’interférer avec une étape de la biogénèse des microARN oncogènes afin d’inhiber leur production. Ceci peut également induire la différentiation des CSC et permet d’envisager une thérapie pour les glioblastomes. Grâce aux études biochimiques des interactions entre ces molécules et la cible, ainsi qu’aux tests cellulaires effectués, nous avons pu dégager des relations structure-activité et identifier des composés capables d’induire la différentiation des CSC de façon à les rendre sensibles aux chimiothérapies classiques.