Modélisation constructive des systèmes à événements discrets. Application aux organismes artificiels
Auteur / Autrice : | Eman Ahmed Sayed Ahmed |
Direction : | Gilles Bernot, Mohamad Gamal El Din Darwish |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Informatique |
Date : | Soutenance le 09/04/2020 |
Etablissement(s) : | Université Côte d'Azur en cotutelle avec Ǧāmiʿaẗ al-Qāhiraẗ (Le Caire) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences et technologies de l'information et de la communication (Nice ; 1992-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire Informatique, signaux et systèmes (Sophia Antipolis, Alpes-Maritimes) |
Jury : | Président / Présidente : Mahmoud Shoman |
Examinateurs / Examinatrices : Gilles Bernot, Mahmoud Shoman, Marie Beurton-Aimar, Ahmed Tolba, Alexandre Muzy, Reda El khoribi, Ingrid Bethus | |
Rapporteur / Rapporteuse : Marie Beurton-Aimar, Ahmed Tolba |
Mots clés
Résumé
Les humains peuvent ressentir leurs muscles. Ils peuvent également reconnaître leur environnement et les objets qui s'y trouvent. Enfin, ils sont capables de se situer dans cet environnement et d'y atteindre des objets. Comment ces capacités sont acquises et interagissent les unes avec les autres au cours du développement ? Cette question demeure ouverte en biologie. Notre objectif est donc d’aider les biologistes à mieux comprendre comment un humain est capable de construire sa carte cognitive et d’effectuer des mouvements dirigés vers un objectif. Sur le plan développemental, l’acquisition des capacités sensorimotrices humaines débute avec le fœtus. Nous présentons ici un modèle théorique du développement de la carte cognitive d’un fœtus humain à partir de son système sensorimoteur. Le modèle intègre les proprioceptions des membres du corps et les perceptions de l’environnement et comment celles-ci coopèrent pour construire une carte cognitive. Cette carte est essentielle afin d'effectuer des mouvements dirigés vers un objectif et atteindre différents objets au sein de l’environnement. Nous proposons un nouvel algorithme de clustering appelé “Frequency-based-means”, qui est utilisé pour obtenir les proprioceptions et les perceptions qui constituant la carte d’association. Des modèles de Markov cachés sont utilisés pour modéliser l’apprentissage et la production de mouvements.