Thèse soutenue

Développements analytiques et approche métabolomique pour l'étude des composés volatils d'origine végétale : Application à l’étude du dépérissement de la lavande
FR  |  
EN
Accès à la thèse
Auteur / Autrice : Emilie Stierlin
Direction : Thomas Michel
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Chimie
Date : Soutenance le 03/03/2020
Etablissement(s) : Université Côte d'Azur
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences fondamentales et appliquées (Nice ; 2000-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire de chimie bio-organique (Nice)
Jury : Examinateurs / Examinatrices : Thomas Michel, Catherine Fernandez, Pascal Cardinael, Florence Nicolè, Anne-Violette Lavoir, Xavier Fernandez
Rapporteurs / Rapporteuses : Catherine Fernandez, Pascal Cardinael

Mots clés

FR  |  
EN

Mots clés contrôlés

Résumé

FR  |  
EN

En écologie chimique, les composés organiques volatils (COVs) qui interviennent dans la survie des plantes et leur adaptation à l’environnement présentent un intérêt scientifique majeur. Néanmoins, leur étude nécessite de développer des outils analytiques performants en raison des faibles teneurs en métabolites, de la complexité des mélanges à analyser et de la diversité structurale des molécules d’intérêts. Depuis une quinzaine d’années, les cultures de lavande et lavandin subissent un important déclin en raison de la propagation du dépérissement de la lavande due à une bactérie pathogène (Candidatus Phytoplasma mali) transmise par un insecte (Hyalesthes obsoletus). L’objectif de cette thèse a donc consisté à développer des méthodes de piégeage et d’analyse des COVs potentiellement impliqués dans le dépérissement. Ce travail a été réalisé sur plusieurs variétés de lavande et lavandin symptomatiques ou asymptomatiques, et connues pour être sensibles ou tolérantes au dépérissement. Ainsi, une approche métabolomique combinant la microextraction sur phase solide (SPME) et la chromatographie en phase gazeuse couplée à un spectromètre de masse (GC-MS) a permis de caractériser pour la première fois les composés émis par les racines en laboratoire et sur le terrain. Une deuxième partie a consisté à appliquer une méthode d’extraction en espace de tête dynamique (DHS), une désorption thermique automatisée (ATD) ainsi qu’une analyse par GC-MS permettant de piéger et analyser les COVs émis par les parties aériennes des plantes directement dans leur environnement naturel. Les COVs stockés dans ces mêmes parties aériennes (inflorescences et feuilles) ont ensuite été extraits dans l’hexane par extraction assistée aux ultrasons (UAE) et analysés par GC-MS. À la suite du traitement des données par analyses discriminantes (PLS-DA), des marqueurs spécifiques des caractères sensibles/tolérants ainsi que asymptomatiques/symptomatiques ont pu être mis en évidence.