Thèse soutenue

L'évolution de la société italienne contemporaine face à la catastrophe : l'exemple du séisme de l'Aquila en 2009

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Auteur / Autrice : Arnaud Strina
Direction : Jean-Pierre Darnis
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Langue, littérature et civilisation italiennes
Date : Soutenance le 22/06/2020
Etablissement(s) : Université Côte d'Azur
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sociétés, humanités, arts et lettres (Nice ; 2016-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre de la Méditerranée moderne et contemporaine (Nice)
Jury : Président / Présidente : Barbara Meazzi
Examinateurs / Examinatrices : Barbara Meazzi, Carmela Lettieri, Flaviano Pisanelli, Lella Mazzoli
Rapporteurs / Rapporteuses : Carmela Lettieri, Flaviano Pisanelli

Résumé

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Messine 1908, L’Aquila 2009, cent années ont passé entre ces deux séismes, une Italie s’est dessinée. Cette -ainsi nommée- expression géographique, est devenue une Nation. Les contours de frontières intérieures ont été effacés et la péninsule semble désormais unifiée. L’Histoire de l’Italie ne saurait pour autant se départir d’une Géographie revancharde, et de son expression pour le moins contrariante. Les tremblements de terre s’ajoutent à une liste de risques présents sur le territoire transalpin : glissements de terrain, inondations ou encore feux de forêt, sont parmi les risques naturels les plus importants. La jeune république n’est pas exemptée de risques anthropiques (sanitaires, technologiques, énergétiques, terroristes ou liés aux transports, ou encore à l’aménagement du territoire) lesquels amplifient parfois les conséquences des événements naturels quand ils n’influent pas directement et premièrement sur l’environnement. Un tremblement de terre, puisque nous parlerons principalement de cela, pourrait ne passer que pour un phénomène géophysique calamiteux. Au-delà de l’impact sur les personnes, les biens, et l’environnement, ces phénomènes relèvent de ce que l’on nomme catastrophe. Ainsi est-il important de discerner d’emblée cette notion clef : la catastrophe a une réelle fonction cathartique et révélatrice. Il peut sembler provocateur de fixer sous cet objectif gnoséologique des événements où la mort et la souffrance humaine prédominent. C’est pourtant notre propos afin d’étudier la société italienne. L’état de crise dans lequel est plongée une société lorsqu’elle est frappée par une catastrophe sera pour nous plus qu’un prisme par lequel nous voulons l’observer. Cela sera également, et surtout, l’agent révélateur d’une image trop cachée par les bruits des canaux modernes d’information.