La Poétique du rêve dans quelques fictions brèves des XIXe et XXe siècles : Gérard de Nerval, Théophile Gautier, Jules Supervielle et Michel Leiris
Auteur / Autrice : | Ons Sfar Gandoura |
Direction : | Pascale Auraix-Jonchière, Sylviane Coyault |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Langues et littératures françaises |
Date : | Soutenance le 20/02/2020 |
Etablissement(s) : | Université Clermont Auvergne (2017-2020) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale des lettres, sciences humaines et sociales (Clermont-Ferrand) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Centre de Recherches sur les Littératures et la Sociopoétique (Clermont-Ferrand, Puy-de-Dôme, France) |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Gérard Peylet, Guy Lavorel |
Mots clés
Résumé
Quand le rêve authentique ou fictif intervient dans le texte littéraire, la vaste question de l’inconscient s’impose. La mise en œuvre littéraire du rêve témoigne non seulement de l’intérêt porté à la part inconsciente de l’homme et à son imagination, mais aussi à ses liens fructueux avec le réel : réciprocité, continuité ou rupture, ces liens font toute la dynamique du récit onirique des XIXe et XXe siècles. Le récit onirique s’inscrit dans une esthétique plus large qui, à tous les plans, rompt avec le progressisme et la suprématie de la raison, en établissant une poétique de l’invraisemblable. C’est ainsi, que personnages, espaces, temps, dérogent au normatif, construisant un monde différent qui ne manque pas de rappeler l’univers mythologique. Il s’agit surtout de réfléchir sur l’aventure du rêve littéraire parcourant les différents mouvements et esthétiques littéraires, et incarnant un miroir qui reflète les pensées, les réflexions, les poétiques de Gérard de Nerval, Théophile Gautier, Jules Supervielle et Michel Leiris.