Natural resources and development : Three essays - TEL - Thèses en ligne Accéder directement au contenu
Thèse Année : 2020

Natural resources and development : Three essays

Ressources naturelles et développement : Trois essais

Résumé

Leveraging natural resource endowment to accelerate growth and jobs in Sub-Saharan African natural resource-rich countries is a key challenge to lift millions of African out of poverty. More than half of sub-Saharan African countries are resource-dependent (26 out of 48 countries). Moreover, by 2030, 64 percent of the world's poor will reside in sub-Saharan resource rich countries, compared to 12% in 2000. The present dissertation provides three empirical studies that investigate the relationship between natural resources and development. We examine the role of policy in each part of the process ranging from the initial development of resource projects to turning revenues stemming from the extraction into sustainable development. We also contribute to the debate on structural transformation and jobs by exploring the impact of natural resources on labor dynamics in sub-Sahara Africa.The first essay contributes to the literature by showing that policymakers can, through taxation, lead the mine-owner in an extraction path in line with government resource development agendas. For the first time in the literature, we use survival analysis to study the impact of taxation on the lead time from discovery to production and highlight its significant role in explaining the development delay. Our findings suggest that when the fiscal regime has a corporate income tax equal or below 25% and a royalty equal to or below 2%, the time from discovery to production is shortened and, in contrast, lengthen when the corporate income tax is beyond 35% and royalty beyond 5%. Most importantly, we found that progressive fiscal regimes allow countries to mobilize greater resources when economic conditions are favorable and foster the development of discoveries.As for the first one, the second essay focuses on the role of policymaker in promoting lasting economic development. We re-examine the relationship between government expenditures and growth in 23 Sub-Saharan African resource-rich countries. Using a panel smooth transition regression model, we find that beyond 22.4, public expenditures become harmful for growth. Our findings also suggest that current expenditures, as for capital expenditures, generate growth until a certain threshold. Beyond 22.4%, government expenditures crowd-out the private sector, create external imbalances and economic downturn. Furthermore, we provide empirical evidence that natural resource rents are a blessing if appropriately managed.The latest part of the dissertation focuses on the causal effects of natural resource exports on labor dynamics and structural transformation in sub-Saharan African countries. The third essay documents that increasing resource exports lead to a shift in employment share from agriculture to non-agricultural sectors. We provide empirical evidence that natural resources positively and significantly impact the share of employment in the manufacturing sector. Nevertheless, it benefits less compared to the service sector. Moreover, we found that resource windfalls increase the employment share of the public sector in total employment. Relatedly, resource exports are associated with increasing public wage bills both as a share of the growing economy and total government expenditures.
Tirer profit de la dotation en ressources naturelles pour accélérer la croissance et créer des emplois dans les pays subsahariens riches en ressources naturelles est un défi majeur pour sortir des millions d'Africains de la pauvreté. Plus de la moitié des pays d'Afrique subsaharienne sont dépendent de leurs ressources naturelles (26 sur 48 pays). En outre, d'ici 2030, 64% des pauvres du monde résideront dans des pays subsahariens riches en ressources, contre 12% dans les années 2000.La présente thèse propose trois études empiriques qui étudient la relation entre les ressources naturelles et le développement. Nous examinons le rôle des politiques économiques dans chaque phase du processus allant du développement des projets d’extraction de ressources naturelles à la transformation des revenus provenant de l'extraction en développement durable. Nous contribuons également au débat sur la transformation structurelle et l'emploi en explorant l'impact des ressources naturelles sur la dynamique de l'emploi en Afrique subsaharienne.Le premier essai contribue à la littérature en montrant que le décideur politique peut, par la fiscalité, conduire le propriétaire de la mine dans un plan d'extraction conforme au programme de développement des ressources du gouvernement. Nous utilisons l'analyse de survie pour la première fois dans la littérature pour étudier l'impact de la fiscalité sur le délai entre la découverte et la production, et relevons son impact significatif dans l'explication du retard de développement. Nos résultats suggèrent que lorsque le régime fiscal a un impôt sur les sociétés égal ou inférieur à 25% et une redevance égale ou inférieure à 2%, le délai entre la découverte et la production est raccourci et, en revanche, s'allonge lorsque l'impôt sur les sociétés est supérieur à 35% et la redevance supérieure à 5%. Plus important encore, nous constatons que les régimes fiscaux progressifs permettent aux pays de mobiliser davantage de ressources lorsque les conditions économiques sont favorables et favorisent le développement rapide des découvertes.Le deuxième essai, à l’instar du premier, met l'accent sur le rôle des décideurs politiques dans la promotion d'un développement économique durable. Nous réexaminons la relation entre les dépenses publiques et la croissance dans 23 pays d'Afrique subsaharienne riches en ressources. En utilisant un modèle de panel à transition douce (PSTR), nous montrons qu'au-delà de 22,4%, les dépenses publiques deviennent néfastes pour la croissance. Aussi, nous avons également remarqué dans notre étude que les dépenses courantes comme les dépenses en capital génèrent de la croissance jusqu'à un certain seuil. Au-delà de 22,4%, les dépenses publiques évincent le secteur privé, créent des déséquilibres externes et un ralentissement économique. En outre, nous fournissons des preuves empiriques que les rentes des ressources naturelles sont une bénédiction si elles sont correctement gérées.La dernière partie de la thèse se concentre sur les effets causaux des exportations de ressources naturelles sur la dynamique de l’emploi et la transformation structurelle dans les pays d'Afrique subsaharienne. Le troisième essai montre que l'augmentation des exportations de ressources conduit à un déplacement de la part de l'emploi de l'agriculture vers les secteurs non agricoles. Nous fournissons des preuves empiriques que les ressources naturelles ont un impact positif et significatif sur la part de l'emploi dans le secteur manufacturier. Néanmoins, il en profite moins par rapport au secteur des services. De plus, nous avons constaté que les revenus issus du secteur extractif augmentaient la part de l'emploi du secteur public dans l'emploi total. Dans le même ordre d'idées, nous montrons que les exportations de ressources sont associées à une augmentation de la masse salariale publique à la fois en proportion de la croissance économique et des dépenses publiques totales.
Fichier principal
Vignette du fichier
2020CLFAD026_BALDE.pdf (2.25 Mo) Télécharger le fichier
Origine : Version validée par le jury (STAR)

Dates et versions

tel-04027975 , version 1 (14-03-2023)

Identifiants

  • HAL Id : tel-04027975 , version 1

Citer

Mamadou Tanou Balde. Natural resources and development : Three essays. Economics and Finance. Université Clermont Auvergne [2017-2020], 2020. English. ⟨NNT : 2020CLFAD026⟩. ⟨tel-04027975⟩
159 Consultations
71 Téléchargements

Partager

Gmail Facebook X LinkedIn More