Auteur / Autrice : | Julie Chassagne |
Direction : | Yves Mard, Sylvain Marsat |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de gestion |
Date : | Soutenance le 23/11/2020 |
Etablissement(s) : | Université Clermont Auvergne (2017-2020) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale des sciences économiques, juridiques, politiques et de gestion (Clermont-Ferrand) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Clermont Recherche Management |
Jury : | Président / Présidente : Patrick Boisselier |
Rapporteurs / Rapporteuses : Éric Séverin, Élisabeth Walliser |
Mots clés
Résumé
Cette étude porte sur le lien entre la responsabilité Sociale des entreprises (RSE) et la gestion du résultat. Le contexte spécifique de l’Europe a rarement été étudié antérieurement dans la littérature. Dans ce contexte, il nous semble que la théorie néo-institutionnelle est pertinente pour expliquer cette relation. Les AD, comme proxy de la gestion du résultat sont calculés à l’aide du modèle empirique de Kothari et al. (2005). Notre échantillon est constitué de 3.760 observations (soient 417 entreprises cotées) dans 12 pays européens. La période s’étend sur 9 ans (2007 à 2015). La performance sociale des entreprises est évaluée à partir d’un score composé de deux dimensions sociale et environnementale. Nous trouvons un lien négatif entre la RSE et la gestion du résultat. Les résultats empiriques confirment l’hypothèse selon laquelle les entreprises cotées socialement responsables sont moins susceptibles de s’engager dans la gestion du résultat en Europe. Ces résultats valent à la fois pour la dimension sociale et la dimension environnementale de la performance sociale.