Thèse soutenue

La place du corps et des parures dans les rites de passage, à Rome et en Italie, du IIIe s. av. au IVe s. ap. J.-C

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Auteur / Autrice : Pauline Huon
Direction : Valérie Huet
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Histoire
Date : Soutenance le 11/12/2020
Etablissement(s) : Brest
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sociétés, temps, territoires (Angers)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre de recherche bretonne et celtique (Brest, Finistère)
Jury : Président / Présidente : Yves Coativy
Examinateurs / Examinatrices : Valérie Huet, Yves Coativy, Martin Galinier, Françoise Van Haeperen, Véronique Dasen, Emmanuelle Rosso
Rapporteur / Rapporteuse : Martin Galinier, Françoise Van Haeperen

Mots clés

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Résumé

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La vie humaine se définit comme une série de passages tels que la naissance, le passage de l’enfance à l’âge adulte, le mariage, la grossesse et les funérailles. Ces différentes étapes définissent la place de l’individu dans la société et sont marquées par des rites et des cérémonies qui facilitent le passage d’un statut à un autre. Avec cette thèse, nous nous proposons d’étudier ces différentes phases qui jalonnent la vie du Romain et de la Romaine du III e s. av. J.-C. au IV e s. ap. J.-C. à Rome et en Italie. À l’intérieur de ces rites, notre intérêt s’est porté sur la place accordée au corps, à sa définition, sa construction sociale, à la manière dont il est habillé et paré dans ces différents rites, et comment il est mis en scène. Textes et images permettent d’observer les gestes, les vêtements, la définition des classes d’âges, et la manière dont les Anciens se représentaient les différentes étapes de la vie. Une réflexion est alors menée sur la définition du féminin et du masculin et sur comment leur corps apparaît comme un vecteur de sens pour penser la société romaine. Les rites de la naissance permettent d’interroger la manière dont le corps du nouveau-né était pris en charge, par quels gestes il devenait un être social et quelle place lui était attribuée au sein de la communauté ; ils permettent également d’observer la place accordée à la mère et à la façon dont la grossesse était appréhendée. Les rites de passage à l’âge adulte illustrent quant à eux la définition des rôles attendus pour l’homme et la femme dans la société. Les rites des funérailles interrogent la place accordée aux défunts et à la manière dont les Anciens géraient la disparition du corps mort.