Thèse soutenue

L’évaluation des prises en charge non-médicamenteuses dans le cadre d’affections chroniques. Etudes interventionnelles basées sur des Protocoles Expérimentaux à Cas Unique.
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Auteur / Autrice : Nicolas Calcagni
Direction : Bruno QuintardKamel Gana
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Psychologie
Date : Soutenance le 01/12/2020
Etablissement(s) : Bordeaux
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sociétés, politique, santé publique (Bordeaux)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Bordeaux population Health
Jury : Président / Présidente : Grégory Ninot
Examinateurs / Examinatrices : Bruno Quintard, Kamel Gana, Grégory Ninot, Raphaël Trouillet
Rapporteurs / Rapporteuses : Grégory Ninot, Raphaël Trouillet

Résumé

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Les Interventions Non-Médicamenteuses (INM), et autres procédures qui peuvent leur être associées (Médecine Traditionnelle, Médecines Complémentaires et Alternatives), sont aujourd’hui d’une prépondérance à ne pas sous-estimer dans l’optique d’une santé intégrative. Une évaluation scientifique robuste est nécessaire afin de trier les pratiques néfastes ou inefficaces, de celles attestant de réels bénéfices. Dans ce domaine, les essais randomisés contrôlés (ERC) font loi, à un titre discutable du fait de leurs limites intrinsèques. Par le biais d’une revue systématique de littérature centrée sur les pratiques de manipulation corporelles comme soins de support proposés en oncologie, nous confirmons la difficulté qu’ont les ERCs de tirer des conclusions fermes et bien appuyées. Nous présentons alors une méthode interventionnelle différente et peu enseignée, les protocoles expérimentaux à cas unique, et proposons leur illustration à travers quatre études. Celles-ci portent sur l’évaluation de différentes interventions dans des contextes de maladies chroniques ou de problèmes de santé variables : 1) Jeu vidéo thérapeutique dans le cadre de la réadaptation physique de la maladie de Parkinson, 2) Intervention musicale en Soins Palliatifs, 3) Hypnose face aux restrictions hydriques de patients sous hémodialyse et 4) Séances de shiatsu face à la dysménorrhée primaire. Ces études rendent compte de résultats intéressants, et permettent de discuter des forces et faiblesses de cette méthode. Nous plaidons alors en sa faveur du fait de ses principes expérimentaux légitimes ainsi que son adéquation avec la pratique fondée sur la preuve. Nous profitons enfin de la faible qualité des études que nous avons menées pour dresser une liste de recommandations et d’écueils à considérer afin de les employer de façon optimale.