Thèse soutenue

Institutional environment and bank behaviour : the case of European banks

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Auteur / Autrice : Alexandra Campmas
Direction : Sophie BranaIon Lapteacru
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences économiques
Date : Soutenance le 26/11/2020
Etablissement(s) : Bordeaux
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Entreprise, économie, société (Talence, Gironde ; 1991-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire d'analyse et de recherche en économie et finance internationales (Pessac ; 1976-2021)
Jury : Président / Présidente : Olivier Brossard
Examinateurs / Examinatrices : Sophie Brana, Ion Lapteacru, Olivier Brossard, Catherine Refait, Laurent Weill, Grégory Levieuge
Rapporteurs / Rapporteuses : Catherine Refait, Laurent Weill

Résumé

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Nous étudions deux politiques jouant un rôle clé dans l'évolution et la métamorphose du cadre institutionnel et qui sont donc à même d'influencer le comportement des banques, à savoir la politique monétaire et la politique macroprudentielle.Dans le premier chapitre, nous mettons en évidence l'existence du canal de la prise de risque bancaire de la politique monétaire (non)conventionnelle en Europe. Nous démontrons que ce dernier est non linéaire, c'est-à-dire que les effets des taux d'intérêt de la politique monétaire (du total des actifs au bilan des banques centrales) sur le risque bancaire sont plus forts en-dessous (au-dessus) d'un certain seuil.Le deuxième chapitre explore le lien entre l'environnement des taux d'intérêt bas et la rentabilité des banques. Nos résultats suggèrent que le principal outil de la politique monétaire a un effet négatif sur les marges d'intérêt nettes, mais que son effet sur la rentabilité globale n'est pas clair. Néanmoins, lorsque les taux d'intérêt directeurs sont particulièrement bas, il semble que les banques européennes parviennent à accroître leur rentabilité malgré une compression de leurs revenus d'intérêts nets.Le troisième chapitre examine le rôle des outils macroprudentiels dans un environnement institutionnel turbulent. L'apparition de la COVID-19 est de nature à aggraver la capacité des ménages et des entreprises à rembourser leurs dettes. Le chapitre fait le lien entre l'utilisation flexible des instruments macroprudentiels et leurs effets encore inconnus en cas de choc sur les primes de risque des prêts hypothécaires et des prêts aux entreprises. Nos modèles empiriques et théorique corroborent le fait qu'un scénario d'assouplissement des outils macroprudentiels permet d'atténuer les effets négatifs découlant d'un tel choc. En particulier, le modèle DSGE montre une préférence pour l'assouplissement du ratio prêt-sur-valeur au détriment du ratio d'adéquation des fonds propres.