Formulation de nanosystèmes biocompatibles pour l’ingénierie tissulaire par impression 3D (bioprinting)
Auteur / Autrice : | Guillaume Bouguéon |
Direction : | Sylvie Crauste-Manciet, Tina Zupanc Kauss |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Physico-Chimie de la Matière Condensée |
Date : | Soutenance le 22/01/2020 |
Etablissement(s) : | Bordeaux |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale des sciences chimiques (Talence, Gironde ; 1991-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : ARNA Acides Nucléiques : Régulations Naturelle et Artificielle (2016-....) |
Jury : | Président / Présidente : Johann Clouet |
Examinateurs / Examinatrices : Sylvie Crauste-Manciet, Frédéric Lagarce, Magali Szlosek Pinaud | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Johann Clouet, Valérie Sautou |
Mots clés
Résumé
La bioimpression 3D est une branche de l’ingénierie tissulaire actuellement en plein essor, cherchant à reproduire avec fidélité la microarchitecture complexe de tissus et organes. Malgré un large éventail de biomatériaux utilisés dans la formulation de bioencres, il s’avère essentiel de trouver une alternative aux biomatériaux naturels et synthétiques classiquement utilisés, permettant de mimer la matrice extracellulaire et de présenter des capacités d’impression de façon conjointe.Le présent travail met en avant, pour la première fois, les capacités de la molécule bioinspirée de type nucléolipide diC16dT à permettre la formulation d’une encre de bioimpression par extrusion. L’encre, formulée dans du milieu de culture cellulaire présentait des propriétés rhéologiques lui permettant d’être imprimée de façon continue. Il a également été possible d’y incorporer des fibroblastes gingivaux tout en maintenant leur viabilité cellulaire au sein des bioconstructions. Cette encre offre également plusieurs possibilités d’adaptation, notamment en terme de concentration en diC16dT et de milieux de culture en vue de répondre aux exigences d’autres types cellulaires. Enfin, des travaux préliminaires ont permis l’incorporation de liposomes dans la formulation de l’encre sans affecter ses capacités d’impression. Ceci permettra d’envisager la délivrance de substances actives ou d’éléments nutritifs au sein des bioimpressions, fonctionnalité des liposomes qui, à notre connaissance n’avait jamais été mise en valeur auparavant.