Les interactions de la culture occidentale et de la culture chinoise dans l'oeuvre théâtrale et poétique de Paul Claudel
Auteur / Autrice : | Ge Chu |
Direction : | Éric Benoit, Qinggang Du |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Littératures française, francophones et comparée |
Date : | Soutenance le 29/06/2020 |
Etablissement(s) : | Bordeaux 3 en cotutelle avec Université de Wuhan (Chine) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Montaigne-Humanités (Pessac, Gironde ; 2007-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Textes, littératures, écritures et modèles (Pessac, Gironde) |
Jury : | Président / Présidente : Pascal Lécroart |
Examinateurs / Examinatrices : Éric Benoit, Qinggang Du, Carole Auroy, Haiying Qin, Qiong Wang | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Pascal Lécroart, Carole Auroy |
Résumé
De 1895 à 1909, Claudel a fait trois séjours de mission diplomatiques en Chine et il y a vécu presque douze ans. En tant que diplomate, il a séjourné dans plusieurs villes chinoises, Shanghai, Fou-Tchéou, Hankéou, Hong-Kong, Pékin et Tian-Tsin ; et en tant que dramaturge et poète, il a témoigné de la largeur et de la profondeur des paysages exotiques et orientaux. Sous la plume de Paul Claudel, la rencontre avec l’Empire du Milieu s’est faite dans un double plan. On y trouve d’une part une attitude réservée et résistante, qui suscite des malentendus et des étonnements, et d’autre part une attitude qui recherche de l’inspiration dans l’altérité. Compte tenu du parcours personnel de Claudel, nous pouvons situer ses œuvres dans une dimension transculturelle (culture française et culture chinoise), trans-spatiale (la Chine vue de l’extérieur et la Chine vue de l’intérieur), trans-temporelle (Chine ancienne et Chine contemporaine) et trans-religieuse (le christianisme et le taoïsme, le confucianisme ainsi que le bouddhisme). Nous prenons ici pour champ d’étude ses œuvres théâtrales et poétiques inspirées par la culture chinoise, nous cherchons à y trouver les éléments chinois et à les analyser, à découvrir la réaction de Claudel en face d’un paysage étranger, et nous voyons comment Claudel traite la rencontre poétique et conceptuelle de deux cultures, ce qui nous permet de mettre en valeur les implications significatives apportées par l’écrivain, et de souligner ses efforts dans la communication sino-française. Signalons enfin que, à la différence du travail effectué par les prédécesseurs, notre thèse concerne non pas Claudel et la Chine en général, mais plus particulièrement les interactions mutuelles entre la culture occidentale et la culture chinoise dans ses œuvres théâtrales et poétiques.