L'administration académique sous tension : les personnels, leurs caractéristiques, leurs actions, de la IIe République à la fin du Second Empire (1848-1870)
Auteur / Autrice : | Louis André |
Direction : | Jean-François Condette |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire contemporaine |
Date : | Soutenance le 16/12/2020 |
Etablissement(s) : | Artois |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de l'homme et de la société (Lille ; 2006-....) |
Jury : | Président / Présidente : Sylvie Aprile |
Examinateurs / Examinatrices : Jean-François Condette, Sylvie Aprile, Florence Bourillon, Bruno Poucet, Stéphane Lembré, Yves Verneuil | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Florence Bourillon, Bruno Poucet |
Mots clés
Résumé
L’Université impériale créée par un décret mars 1808 divise le territoire français en 27 académies dirigées par un recteur placé en position d’intermédiaire entre le ministère et les établissements d’enseignement. Cette organisation est mise à mal par les effets de la loi de mars 1850 qui projette la suppression du monopole de l’État pour permettre le développement de l’enseignement libre. Pour ce faire, il faut affaiblir l’administration académique en divisant le territoire en 86 académies renfermant un seul département, conduites par un « petit » recteur assujetti au Préfet. La loi de juin 1854 réaffirme les droits de l’État en créant 16 académies composées de plusieurs départements et dirigées par une personnalité ayant obtenu le grade de docteur. La thèse évalue les choix dans la nomination des personnels, puis analyse l’instauration d’un référentiel qui établit les règles régissant leur carrière et qui organise un réseau de surveillance des recteurs. Enfin sont évalués les moyens accordés à ces derniers en matière d’administration, les obligations qui leur sont faites en matière politique et les attentes du ministre en matière de mise en œuvre des réformes.