Le nom de baptême au XVème et XVIème siècles. : L’observatoire breton
Auteur / Autrice : | Pierre-Yves Quémener |
Direction : | Michel Nassiet |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire |
Date : | Soutenance le 25/09/2020 |
Etablissement(s) : | Angers |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sociétés, temps, territoires (Angers) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Temps- Mondes- Sociétés / TEMOS |
Jury : | Président / Présidente : Didier Boisson |
Examinateurs / Examinatrices : Pascal Chareille, Christiane Klapisch-Zuber | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Vincent Gourdon, Gregorio Salinero |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Cette thèse étudie la prénomination aux XVe et XVIe siècles en Bretagne, non pas tant pour réaliser une monographie sur cette région que pour élaborer systématiquement des corpus qui sont comparés ensuite à des données d’autres régions. La méthode comparative est utilisée en effet pour faire apparaître, par delà points communs et spécificités, des éléments d’explication : des intentions et des motifs. C’est en ce sens que la Bretagne est ici d’abord un observatoire. La thèse ambitionne ainsi de combler une lacune en tâchant d’approcher les motivations de la nomination. Les données bretonnes permettent de proposer une typologie des répertoires, d’analyser ceux-ci, et de mesurer leur évolution. La thèse étudie la place du nom de baptême au sein du système anthroponymique et le rôle des parrains et marraines dans les processus de dation du nom. Elle aborde la nomination sous des angles multiples : statistique, généalogique, littéraire, philosophique, dévotionnel ou culturel. Elle étudie les fonctions du nom de baptême et le poids des influences religieuses, familiales, sociales et culturelles. Il s’avère que la Renaissance est une époque où l’on remet en cause la croyance en l’efficience des noms et où l’on s’appuie avec force sur les liens du compérage. Enfin,en étudiant les corrélations possibles avec le statut social, les systèmes familiaux, les frontières linguistiques, la thèse propose l’hypothèse d’un lien entre anthroponymie féminine et type de relations de solidarité aux XVe et XVIe siècles.