Analyse de la perception de trois parties prenantes vis-à-vis de la prise de risque managériale au sein des PME françaises cotées : trois études empiriques
Auteur / Autrice : | Nour Khairallah |
Direction : | Ramzi Benkraiem, Catherine Deffains-Crapsky |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de gestion. Finance |
Date : | Soutenance le 27/11/2020 |
Etablissement(s) : | Angers |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences économiques et sciences de gestion (Rennes) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Groupe de recherche angevin en économie et management - Groupe de Recherche Angevin en Economie et Management / GRANEM |
Equipe de recherche : RN’B Lab | |
Jury : | Président / Présidente : Anne-Laure Le Nadant |
Examinateurs / Examinatrices : Adrian Pop | |
Rapporteur / Rapporteuse : Faten Lakhal, Marcus Dejardin |
Résumé
Les petites et moyennes entreprises (PME) qui jouent un rôle central reconnu dans le développement économique ont fait l'objet d'une attention croissante de la part des chercheurs au cours des dernières années. Ces travaux se sont notamment intéressés à la thématique de la prise de risque des dirigeants, en se concentrant sur les raisons et les conséquences de ce comportement, du point de vue de l’entreprise et du dirigeant. Au regard du caractère particulier des PME, notre thèse vise à élargir ces travaux, en prenant en compte les perceptions d’autres parties prenantes vis-à-vis de la prise de risque des dirigeants pendant et après la crise financière de 2008. Nos trois analyses empiriques s’appuient sur un échantillon de PME cotées en France et concentrent ainsi leur attention sur trois parties prenantes majeures: les actionnaires, les banques et les employés. Le premier article montre que la dette n'est pas considérée comme un mécanisme disciplinaire puisqu'elle favorise la prise de risque des dirigeants. Le deuxième article révèle que les problèmes d'asymétrie d'information avec les banques, induits par la prise de risque des dirigeants, sont atténués par la qualité des rapports financiers de l'entreprise. Le troisième article démontre que, étant donné que leur comportement risqué accroît la probabilité de faillite de l’entreprise, les dirigeants indemnisent leurs employés pour les pertes de capital humain attendues. Enfin de manière générale, cette thèse souligne l’importance de la prise de risque des dirigeants de PME, notamment vis-à-vis des parties prenantes.