Thèse soutenue

Transmission des marques épigénétiques lors de la multiplication sexuée et de la propagation asexuée chez le pommier (Malus domestica)

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Auteur / Autrice : Adrien Perrin
Direction : Étienne BucherJean-Marc CeltonEmilie Vergne
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Physiologie et biologie des organismes - populations - interactions
Date : Soutenance le 15/05/2020
Etablissement(s) : Angers
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole doctorale Ecologie, Géosciences, Agronomie et Alimentation
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut de Recherche en Horticulture et Semences (2012-....) - Physiologie moléculaire des semences (Unité mixte de recherche INRA-INH-Université d'Angers)
Jury : Président / Présidente : Nathalie Leduc
Examinateurs / Examinatrices : Fabrice Foucher, Clémentine Vitte
Rapporteurs / Rapporteuses : Annabelle Déjardin, Stéphane Maury

Résumé

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Par son mode de propagation clonale(greffage), le pommier est un modèle intéressant pour les études épigénétiques. On observe en effet, une variabilité phénotypique au sein d’une même variété,suggérant une contribution de mécanismes épigénétiques. Au début de cette thèse les mécanismes de transmission de marqueurs épigénétiques, tel que la méthylation de l’ADN,étaient encore peu étudié chez les plantes pérennes.Pour mieux comprendre comment les marques épigénétiques sont transmises et contribuent à des traits phénotypiques, nous avons défini deux axes de recherche principaux: (i) En utilisant la technologieCRISPR-Cas9 nous avons créé des lignées de pommier afin d’obtenir une diminution systématique de la méthylation de l’ADN. (ii) Afin d'évaluer la transmission des marques épigénétiques lors de la reproduction sexuée et asexuée, nous avons comparé les épigénomes d’arbres adultes, de greffons et de semis obtenus par autofécondation sur une lignée modèle double-haploïde. Les analyses à l’échelle de génomes complets ont montré une absence de modification globale au niveau de la méthylation de l’ADN entre un arbre adulte, un greffon et un semis de pommier.Cependant nous avons détecté des régions spécifiques présentant une différence de méthylation de l’ADN (DMRs). Fait intéressant, nous avons détecté plus de DMRs entre le semis et le greffon ou l'arbre qu’entre l'arbre et le greffon, ce qui suggère que l'arbre et le greffon sont plus proche au niveau épigénétique. Nos résultats de phénotypage,d’analyses transcriptomique et de méthylome confirment la différence entre arbre adulte et semis.Mais également que les greffons sont à l’interface entre juvénilité et maturité.