Thèse soutenue

Développement du procédé de prilling à l'échelle du laboratoire, application à l'encapsulation d’une protéine

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Auteur / Autrice : Thao-Quyen Nguyen-Pham
Direction : Marie-Claire Venier-Julienne
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences Pharmaceutiques
Date : Soutenance le 20/03/2020
Etablissement(s) : Angers
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Biologie-Santé (Nantes)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Micro et nanomédecines biomimétiques
Laboratoire : Micro et Nanomédecines Biomimétiques / MINT
Jury : Examinateurs / Examinatrices : Vincent Faivre, Sophie Girod-Fullana, Lazhar Benyahia, Benjamin Nottelet
Rapporteurs / Rapporteuses : Vincent Faivre, Sophie Girod-Fullana

Résumé

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L’objectif de cette thèse est de développer des microparticules biodégradables PLGA par le procédé de prilling en vue de proposer une forme à libération de protéine. Un modèle simulant le procédé de prilling a été proposé pour étudier le comportement des gouttelettes de solution de polymère lors de leur chute dans des milieux d’extraction receveurs complexes. Les paramètres critiques qui influencent le comportement des gouttelettes ont été identifiés, tels que le rapport de viscosité entre la solution de polymère et le milieu d'extraction, les propriétés du milieu d'extraction et de la solution de polymère (viscosité, densité) et la capacité de diffusion du solvant liée à la composition du milieu receveur. Ces paramètres critiques ont été ajustés et transposés au procédé de prilling. Les solvants du polymère ont été sélectionnés parmi les solvants les moins toxiques (classe 3) à savoir le DMSO, l'acétate d'éthyle et l'acétone. Des particules sphériques, monodisperses d'un diamètre d’environ 120 μm ont été obtenues avec un rendement de fabrication environ 80 - 90%. L'encapsulation d'une protéine modèle, le lysozyme, a été adaptée au procédé en précipitant la protéine directement dans la phase organique afin d'éviter l’étape de centrifugation, non envisageable dans le cadre d’une production pharmaceutique en conditions aseptiques. L'efficacité d'encapsulation de la protéine active est environ 85%, mais l’étape de précipitation de la protéine doit être optimisée dans le contexte de ce procédé de fabrication pour limiter les pertes lors de l’étape de filtration avant d’envisager l’étude des profils de libération de la protéine modèle puis d’une protéine thérapeutique.