Thèse soutenue

L'impact de la sérologie pré-greffe sur le risque re réactivation du BKPyV après une transplantation rénale
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Auteur / Autrice : Fatima El Zahraa Dakroub
Direction : Étienne BrochotHaidar Akl
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Biologie-Santé. Virologie
Date : Soutenance le 23/10/2020
Etablissement(s) : Amiens en cotutelle avec Université Libanaise
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences, technologie et santé (Amiens)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Agents infectieux, résistance et chimiothérapie (Amiens)
Jury : Examinateurs / Examinatrices : Étienne Brochot, Haidar Akl, Mireille Laforge, Constance Delaugerre, Antoine Touzé, Kazem Zibara
Rapporteurs / Rapporteuses : Mireille Laforge, Constance Delaugerre

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Contexte: La néphropathie associée au virus polyomavirus BK (BKPyVAN) est une maladie incommodante observée chez les receveurs de greffe rénale immunodéprimés suite à une réactivation du polyomavirus BK (BKPyVV). BKPyVAN peut évoluer vers un dysfonctionnement de la greffe et n'a actuellement aucun traitement, rendant la réduction de l'immunosuppression comme seul choix de gestion. Cependant, cette réduction s'avère inadaptée ou non applicable conduisant à une augmentation du risque de rejet aigu. Ainsi, des marqueurs prédictifs de réactivation de l'infection à BKPyV sont nécessaires pour l'identification des patients à haut risque. Méthodes: nous avons mené une étude rétrospective pour évaluer la corrélation entre le statut sérologique du BKPyV en pré-transplantation et l'incidence de l'infection par BKPyV en post-transplantation. Des sérums de 329 receveurs et 222 donneurs appariés ont été testés pour les anticorps anti-BKV contre quatre sérotypes de BKV par un test IgG ELISA à base de VLPs, et la charge d'ADN du BKPyV a été surveillée pendant au moins 1 an après la transplantation par PCR. Résultats: 80 (24%) receveurs étaient viruriques et 59 (18%) receveurs étaient virémiques en post-transplantation. Un risque élevé de virémie à BKPyV a été observé pour les receveurs qui avaient un titre moyen d'anticorps pour tous les sérotypes ≤ 400 avant la transplantation (Odds ratio [OR], 5.58; intervalle de confiance à 95% [IC], 2.60-11.79; P<0.0001). De plus, les receveurs de reins à partir de donneurs avec un titre moyen d'anticorps anti- BKPyV ≤ 400 avaient un risque de virémieà BKPyV plus faible (OR, 0.47; CI,0.21-0.95; P=0.055). Une tendance similaire a été observée lors de l'analyse indépendante de chaque sérotype. De plus, un titre moyen d'anticorps plus faible chez les donneurs était associé à un début tardif de virémie à BKPyV (> 4 mois). Conclusions: Le titre moyen d'anticorps anti-BKPyV du donneur et du receveur peut servir d'outil prédictif pour gérer l'infection clinique avec BKPyV, en identifiant les patients à haut risque de réactivation du virus