Thèse soutenue

Etude de l'effet de capacité négative dans les super-réseaux ferroélectriques-paraélectriques

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Auteur / Autrice : Mariem Gharbi
Direction : Nathalie LeméeAnaïs Sené
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Physique. Physique de la matière condensée
Date : Soutenance le 30/11/2020
Etablissement(s) : Amiens
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences, technologie et santé (Amiens)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire de physique de la matière condensée (Amiens ; 1993-....)
Jury : Président / Présidente : Denis Remiens
Examinateurs / Examinatrices : Nathalie Lemée, Anaïs Sené, Maryline Guilloux-Viry, Ulrike Anne Lüders, Alain Sylvestre, Loïc Dupont
Rapporteur / Rapporteuse : Maryline Guilloux-Viry, Ulrike Anne Lüders

Mots clés

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Résumé

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Au fur et à mesure que les composants électroniques se miniaturisent, des limites apparaissent en terme de puissance dissipée et de l’échauffement qui en résulte. Le problème se pose notamment pour les transistors à effet de champ. Le phénomène de capacité négative de ferroélectriques suscite beaucoup d’intérêt car il apparaît comme une solution potentielle pour réduire la consommation de l’énergie des transistors à effet de champ. La stabilisation de ce régime de capacité négative est attendue dans le matériau ferroélectrique lorsqu’il est associé en série à un paraélectrique au sein d’une hétérostructure. Les super-réseaux ferroélectriques / paraélectriques constituent des systèmes modèles pour étudier le phénomène de capacité négative. Notre travail de modélisation utilisant une approche de Kittel révisée, tenant compte à la fois des effets de contraintes et de température, a prédit une capacité négative au sein des super-réseaux Pb(Zr0.2Ti0.8)O3/SrTiO3 et PbTiO3/CaTiO3. Ces deux systèmes ont été étudiés expérimentalement dans le cadre de ce travail. Les super-réseaux ont été élaborés par ablation laser, caractérisés d’un point de vue structural (DRX, MET, AFM) et diélectrique (spectroscopie d’impédance). Dans les super-réseaux Pb(Zr0.2Ti0.8)O3/SrTiO3, nous avons mis en évidence des nanodomaines ferroélectriques à 180°, essentiels à la stabilisation du le phénomène de capacité négative. Les effets électrostatiques ont été confirmés avec la réduction de la température de Curie. L’étude diélectrique en fonction de la température, a mis en évidence la stabilisation de l’effet de capacité négative dans les couches ferroélectriques, en utilisant un modèle de capacités en série. Dans les super-réseaux PbTiO3/CaTiO3, les pertes diélectriques importantes ont empêché l’investigation du régime de capacité négative