Les idées de temps et de vivant chez les urbanistes du Musée social aux villes nouvelles
Auteur / Autrice : | Jean-François Guillot |
Direction : | Simon Texier |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire de l'Art |
Date : | Soutenance le 04/12/2020 |
Etablissement(s) : | Amiens |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale en Sciences humaines et sociales (Amiens) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de recherche en arts et esthétique (Amiens ; 2008-....) |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Simon Texier, Pieter Uyttenhove, Estelle Thibault, Lorenzo Vinciguerra, Laurent Coudroy de Lille, Céline Bonicco |
Rapporteurs / Rapporteuses : Pieter Uyttenhove, Estelle Thibault |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
L'urbanisme français, né au début du XXe siècle, cherche des bases scientifiques et une méthode. L'usage abondant et varié d'images biologiques apporte une commodité épistémologique mais aussi bien des confusions. Les idées d'évolution et d'organisme induisent chez les urbanistes des représentations de la mémoire et de l'histoire urbaine qui stimulent le débat et qui font apparaître la difficulté de poser de façon certaine les lois de l'urbain. L'idée de loi, rapprochée du temps et du vivant, permet de toucher une des ambiguïtés majeures des discours : le passage de la loi de développement et de fonctionnement urbains, qu'on considère comme naturelle, à la loi normative ou prescriptive. C'est dans la conception du temps politique urbain que se nouent ces problèmes. Et le récit de la ville, rédigé ou implicite, est l'objet où se lisent le mieux les enjeux du débat. On étudie ici les textes des urbanistes en les faisant dialoguer entre eux, et en se référant aux philosophes, que les urbanistes appellent parfois eux-mêmes, afin de clarifier le plus possible les représentations du temps et du vivant qui président à l'élaboration du savoir et du savoir-faire de l'urbaniste des années 1900 aux années 1970