Indicateurs de la gestion du risque : une perspective entre l'analyse des aléas et les réponses de la société
Auteur / Autrice : | Ante Ivcevic |
Direction : | Hubert Mazurek, Lionel L. Siame |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Géographie |
Date : | Soutenance le 11/12/2020 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | École Doctorale Espaces, Cultures, Sociétés (Aix-en-Provence) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire Population-environnement-développement (Marseille) |
: CEREGE Centre Européen de Recherche et d’Enseignement des Géosciences de l’Environnement (Aix-en-Provence ; 1995-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Emmanuel Tric |
Examinateurs / Examinatrices : Lionel L. Siame, Caroline Michellier, Raquel Bertoldo, Abdelkhalak Ben Moussa, Mossadek Talby | |
Rapporteur / Rapporteuse : Maria Luísa Lima, Barbara Lucini |
Mots clés
Résumé
Les indicateurs de gestion des risques sont utilisés pour atténuer les effets potentiellement dramatiques des aléas naturels. Les autorités locales et les gestionnaires les utilisent pour élaborer des plans de sauvetage et d’urbanisme, qui ne fonctionnent pas toujours, mettant en évidence la vulnérabilité de la société dans le contexte particulier des changements environnementaux et climatiques mondiaux. Dans ce contexte, les Nations Unies (Sendai, 2015) ont conseillé de construire une série d'indicateurs pour mieux faire face aux pertes humaines et aux catastrophes économiques. En fait, la question est de savoir si ces indicateurs constituent ou non des outils décisionnels efficaces. Ce doctorat interdisciplinaire vise à identifier des indicateurs de risque fiables et des réponses sociétales liées aux risques multiples (risques naturels et impacts du changement climatique) afin de fournir un cadre de gouvernance pour la réduction des risques de catastrophe. La littérature récente a fait l'objet d'un examen critique pour évaluer la manière dont les indicateurs sont actuellement construits dans la gestion des risques. Étant donné que différentes sociétés sont confrontées à des risques divers et n'ont pas nécessairement le même niveau de perception locale, deux sites ont été sélectionnés dans le bassin méditerranéen, l'un choisi sur la côte sud (le nord du Maroc), l'autre sur la côte nord (l'île italienne de Sardaigne). Le besoin urgent d'un travail continu pour combler le fossé de communication entre la communauté scientifique, les administrateurs des risques et la population générale est encouragé.