Acceptabilité des auto-prélèvements vaginaux et leur application à la recherche des causes infectieuses d'avortement en milieux ruraux au Sénégal
Auteur / Autrice : | Ndeye Safietou Fall |
Direction : | Jean-Christophe Lagier, Cheikh Sadibou Sokhna |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Biologie santé. Maladies infectieuses |
Date : | Soutenance le 26/11/2020 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille en cotutelle avec Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Faculté mixte de médecine et de pharmacie (1960-....) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École Doctorale Sciences de la vie et de la santé (Marseille) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Méditerranée Infection |
Laboratoire : Vitrome (Marseille) - Institut de recherche pour le développement (France). Centre de Hann (Dakar, Sénégal) | |
Jury : | Président / Présidente : Florence Fenollar |
Examinateurs / Examinatrices : Makhtar Camara | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Michel Carles, Patricia Renesto |
Mots clés
Résumé
Au Sénégal, la mortalité maternel est et demeure élevée au cours de cette dernière. L’avortement spontané, touchant environ 10% des grossesses, est une interruption prématurée et involontaire de la grossesse. En milieux ruraux, il est difficile d’en identifier les causes réelles à cause des limites d’accès aux soins. Cependant, avec l’utilisation de la technique auto-prélèvement vaginal pour le diagnostic des infections génitales a démontré son efficacité dans la détection de plusieurs maladies.Dans notre travail, nous avons utilisé la technique d’auto-prélèvement vaginal pour l’échantillonnage. La biologie moléculaire a été utilisé pour une étude épidémiologique de certaines maladies, la culturomics effectuée sur des échantillons présentant ou non la vaginose bactérienne. Nous avons pu montrer que l’auto-prélèvement vaginal avait une bonne faisabilité et une bonne acceptabilité en déterminant le portage de HPV sur des auto-prélèvements vaginaux réalisés chez des sujets apparemment sains. Sur les 136 femmes qui se sont présentées aux postes 134 (98,5 %) ont réalisé correctement les prélèvements. Cela nous a permis de mettre en évidence la présence d’HPV ( 10% des femmes , 6% de HPV Haut risque et 4 % HPV bas risque). De même, nous avons utilisé l’auto-prélèvement vaginal dans la détection de cause de fausse couche ou d’autres problème de grossesse dans une zone plus large. Cela nous a permis de mettre en évidence Listeria monocytogénes et pour une première fois, la présence de Borrelia crocidurae dans le vagin de femmes ayant fait une fausse couche. La culturomics nous a permis de mettre en évidence 5 nouvelles espèces bactériennes.