Épidémiologie des maladies infectieuses chez les personnes sans domicile fixe à Marseille, France
Auteur / Autrice : | Tran-Duc-Anh Ly |
Direction : | Philippe Gautret |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Biologie santé. Maladies infectieuses |
Date : | Soutenance le 27/11/2020 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | École Doctorale Sciences de la vie et de la santé (Marseille) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Vitrome (Marseille) |
Equipe de recherche : Méditerranée Infection | |
Jury : | Président / Présidente : Philippe Brouqui |
Examinateurs / Examinatrices : Michel Strobel | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Marie Kempf, Arezki Izri |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Ce travail de thèse présente les caractéristiques démographiques et sanitaires, les conditions chroniques, la prévalence des symptômes et signes cliniques et le portage de pathogènes chez les SDF pendant la période 2000-2020 ainsi et les facteurs de risques inhérents. Résultats. Les pathologies infectieuses chez les SDF les plus fréquemment rapportées sont : les infections respiratoires, les infections sexuellement transmissibles, les maladies vectorisées par le sang. La prévalence de l’infestation par des ectoparasites et des infections dues à des pathogènes zoonotique et vectorisées par les poux de corps y compris Bartonella quintana sont encore élevées mais ont une tendance à diminuer. L’origine des individus joue également un rôle significatif sur les risques d’infection. Les conditions de logement collectif au sein des centre d’hébergement d’urgence (CHU) jouent un rôle important sur la transmission des pathogènes avec des différences de prévalence d’infestation par les poux et du portage de SARS-CoV-2 selon les foyers étudiés. La durée prolongée de statut SDF et de résidence en France est un facteur de risque pour une infestation par les poux de corps et pour les symptômes respiratoires. Nous avons identifié le portage de pneumocoque et de virus respiratoires, y compris les virus grippaux comme facteurs de risque de symptômes respiratoires, par contre un faible taux de vaccination contre la grippe et le pneumocoque a été observé.Conclusions. Les interventions effectuées dans les CHU ont pu entrainer une réduction de la prévalence de l’infestation par les ectoparasites et des infections dues à des pathogènes zoonotique et vectorisées.