La violence psychologique perpétrée et subie dans les relations amoureuses à l'adolescence : facteurs de risque et dimension subjective
Auteur / Autrice : | Mathilde Grillo |
Direction : | Évelyne Bouteyre, Amira Karray |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Psychologie |
Date : | Soutenance le 04/12/2020 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | École Doctorale Cognition, Langage et Éducation (Aix-en-Provence) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire de psychologie clinique, de psychopathologie et de psychanalyse (Aix-En-Provence ; 2002-...) |
Jury : | Président / Présidente : Michel Born |
Examinateurs / Examinatrices : Amira Karray | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Claire Metz, Didier Drieu |
Résumé
Contexte : Jusqu’à ce jour, les recherches effectuées sur la violence dans les relations amoureuses se sont centrées principalement sur une population adulte. Pourtant, de plus en plus d’études montrent que la violence psychologique est fortement présente dans les relations amoureuses à l’adolescence. Objectif : L’objectif principal de cette recherche exploratoire est d’identifier les facteurs de risque associés à la violence psychologique perpétrée et subie dans les relations amoureuses des adolescent(e)s. Nous interrogeons également le caractère subjectif de cette violence. Méthodologie : 131 adolescent(e)s ont tout d’abord rempli une série de questionnaires. Des analyses de corrélations et de régressions ont été effectuées. Les adolescent(e)s ont ensuite participé à un entretien semi-directif. 10 entretiens ont fait l’objet d’une analyse thématique. Résultats : Nos résultats mettent en avant l’existence de la violence psychologique dans ces relations amoureuses. Des caractéristiques individuelles, familiales et liées au parcours amoureux ont été constatées comme facteurs de risque de la violence psychologique. Les variables cognitivo-émotionelles ont un rôle dans l’émergence de la violence psychologique. Enfin les comportements de violence psychologique surviennent, la plupart du temps, dans un contexte conflictuel. Ces derniers sont très peu identifiés par les adolescent(e)s. Conclusion : Ce travail doctoral a permis d’éclairer et de discuter des processus psychologiques et relationnels en jeu dans la violence psychologique des adolescent(e)s. Il propose une réflexion sur l’accompagnement de ces derniers et sur les axes préventifs liés à cette problématique.