Test de l'universalité de la saveur leptonique avec l'expérience LHCB au LHC
Auteur / Autrice : | Dawid Gerstel |
Direction : | Olivier Leroy |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Physique des particules et astroparticules |
Date : | Soutenance le 30/11/2020 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole Doctorale Physique et Sciences de la Matière (Marseille) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de physique des particules de Marseille (CPPM) |
Jury : | Président / Présidente : Cristinel Diaconu |
Rapporteurs / Rapporteuses : Isabelle Ripp-Baudot, Karim Trabelsi |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
Cette thèse présente la mesure du rapport R(D^{*}) \equiv \frac{\mathcal{B}(B^{0} \rightarrow D^{*} \tau \nu}{\mathcal{B}(B^{0} \rightarrow D^{*} \mu \nu} avec les données accumulées par l'expérience LHCb en 2015 et 2016, en utilisant les désintégrations du tau en trois pions. L'étude comprend un test de l'universalité de la saveur leptonique dans les désintégrations b \rightarrow c l \nu pour aider à résoudre la tension entre l'estimation de R(D^{*}) dans le Modèle Standard et les résultats expérimentaux des usines à B et de LHCb. L'analyse s'appuie sur une mesure précédente LHCb (LHCb-PAPER-2017-017, LHCb-PAPER-2017-027) avec un nouvel ensemble de données et des techniques améliorées. En particulier, une nouvelle technique de simulation rapide, ReDecay, est utilisée pour générer de nombreux échantillons simulés ainsi que les techniques d'analyses multivariées sont exploitées dans la sélection des candidats. Étant donné que l'analyse n'a pas encore fait l'objet d'une revue interne dans la collaboration LHCb et que plusieurs incertitudes systématiques doivent être calculées, la valeur du R(D^{*}) est cachée. Néanmoins, une documentation presque complète de l'analyse est présentée dans cette thèse. L'incertitude statistique relative du résultat préliminaire est de 5,4%, ce qui représente une amélioration par rapport à la mesure précédente à LHCb.