Pollution, longévité, croissance et inégalités de santé
Auteur / Autrice : | Armel Ngami |
Direction : | Thomas Seegmuller |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences économiques |
Date : | Soutenance le 08/12/2020 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences Economiques et de Gestion d'Aix-Marseille (Aix-en-Provence ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Aix-Marseille School of Economics |
Jury : | Président / Présidente : Agnes Tomini |
Examinateurs / Examinatrices : Dimitrios Varvarigos, Charles Figuières | |
Rapporteur / Rapporteuse : Mouez Fodha, Alain Desdoigts |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Dans ce mémoire de thèse, nous analysons la relation entre pollution, longévité, croissance et inégalité de santé. La relation entre santé et croissance est bidirectionnelle, la première affectant le second par exemple par l’incitation à l’épargne. Inversement, la croissance peut influencer la santé par exemple par le budget de santé plus élevé. Cependant, l’activité économique s’accompagne de la pollution qui est néfaste pour la santé. De plus, des inégalités de santé peuvent apparaitre lorsque les individus n’attribuent pas la même valeur à la santé. Dans la première partie, nous utilisons une approche théorique pour analyser les effets de la politique économique sur la croissance, la longévité et les inégalités de santé. Dans la seconde, nous effectuons une analyse empirique pour mettre en évidence le rôle de la qualité environnementale sur les indicateurs de santé à l’échelle d’un pays. Nos résultats indiquent que les politiques environnementales ou de santé peuvent être des outils utiles pour améliorer la croissance, l’espérance de vie et réduire les inégalités de santé. Ceci, grâce aux comportements d’épargne endogènes et à la concavité de la longévité qui ont pour conséquence que la même augmentation des dépenses de santé, selon le statut socio-économique, n’a pas le même effet marginal sur l’espérance de vie. Par une analyse empirique, nous trouvons aussi que la qualité environnementale est un facteur crucial pour analyser des questions de santé. Des modèles ne prenant pas en compte cette dimension environnementale, comme ceux de l’OMS en 2000, sous-estiment la performance des systèmes de santé de pays souffrant d’une moins bonne qualité environnementale.