Thèse soutenue

La Révolution française et les auteurs de la période romantique

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Auteur / Autrice : Abderrahim Bouzelmate
Direction : Bruno Viard
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Langue et littérature françaises
Date : Soutenance le 05/12/2020
Etablissement(s) : Aix-Marseille
Ecole(s) doctorale(s) : École Doctorale Langues, Lettres et Arts (Aix-en-Provence)
Jury : Président / Présidente : Zohra Lhioui
Examinateurs / Examinatrices : Aude Déruelle, Thanh-Vân Ton-That, Michel Bertrand
Rapporteurs / Rapporteuses : Stéphane Chaudier

Résumé

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Le mouvement romantique, allumé par Chateaubriand dans les toutes premières années du XIXe siècle, fut la première réaction littéraire d’envergure à la Révolution. Plutôt manquée à ses débuts, cette réaction littéraire, poussée par les libéraux et les saint-simoniens, va pourtant prendre à bras le corps les débats social et politique et accompagner les révolutions de juillet 1830, de février et de juin 1848. De cette façon, les écrivains reprendront leur place au sein du débat public et feront le bilan psychologique et sociologique d’une nouvelle société plongée dans la modernité. Il s’agit alors pour les écrivains de discuter la Révolution française, d’en mesurer les conséquences et d’en prévoir le futur. Mais ce n’est pas tout, les écrivains s’engagent aussi dans un véritable débat d’idées passionnant à bien des égards. C’est là le thème central de cette thèse qui vise à présenter quelques-uns des plus importants de ces débats en organisant à travers différents chapitres une discussion entre, à chaque fois, deux auteurs à propos d’un même sujet directement lié à la révolution en France.Tocqueville, Pierre Leroux, Chateaubriand, Stendhal, Lamartine, Michelet, Sand, Balzac, Victor Hugo et Flaubert, composent cette liste de dix écrivains que nous avons choisi de présenter à travers leurs écrits traitant directement du phénomène révolutionnaire. Ils sont assez représentatifs des débats d’idées qui secouent la France durant sa phase révolutionnaire dans son sens large, couvrant l’ère 1789-1848. De cette manière, il s’est trouvé que la littérature et la politique sont largement entrées en interaction pour se renouveler mutuellement.