Étude de l'activité sexuelle et des pratiques préventives contre les infections sexuellement transmissibles chez les militaires français
Auteur / Autrice : | Sandrine Duron-Martinaud |
Direction : | Jean-Baptiste Meynard, Caroline Moreau |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Biologie santé. Recherche clinique et santé publique |
Date : | Soutenance le 16/10/2020 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | École Doctorale Sciences de la Vie et de la Santé (Marseille) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Sciences économiques et sociales de la santé & traitement de l’information médicale (Marseille) |
Jury : | Président / Présidente : Bruno Spire |
Examinateurs / Examinatrices : Caroline Moreau, Cécile Ficko Bertho, Armelle Andro, Virginie Supervie | |
Rapporteur / Rapporteuse : Rémy Michel, Jean-Paul Boutin |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
La santé sexuelle, définie par l’organisation mondiale de la santé comme « un état de bien-être physique, émotionnel, mental et social en matière de sexualité », ne se résume pas aux infections sexuellement transmissibles (IST) mais intègre d’autres dimensions comme les grossesses non prévues ou les dysfonctions sexuelles et, dans une approche positive, la satisfaction liée à la sexualité. Au cours des 20 dernières années, la santé sexuelle a fait l’objet de nombreux travaux de recherche qui ont conduit les organisations internationales et les pays à adopter des programmes de santé sexuelle globaux. Dans les armées françaises et étrangères, le risque infectieux est connu et étudié depuis longtemps. Plus récemment, certaines armées étrangères ont mené des travaux sur les autres dimensions de la santé sexuelle. Ce projet de recherche visait donc à étudier ces différentes dimensions et les pratiques de prévention en santé sexuelle en milieu militaire français en s’intéressant à l’effet des contextes sociaux dans lesquels les militaires français vivent et en intégrant les évolutions structurelles récentes des armées françaises. Les résultats obtenus révèlent i) des pratiques préventives vis-à-vis des IST qui diffèrent selon le partenaire et le contexte de vie, ii) des inégalités de genre marquées tant concernant la non-utilisation du préservatif que la prévalence des IST et iii) l’existence d’autres enjeux de santé sexuelle au sein des armées françaises. La synergie de ces problèmes liés à la santé sexuelle des militaires appelle à mettre en œuvre différentes actions et à faire évoluer les programmes de prévention et de prise en charge actuellement en place.