Mesures quasi-stationnaires et applications à la modélisation de l'évolution biologique
Auteur / Autrice : | Aurélien Velleret |
Direction : | Etienne Pardoux, Michael Kopp |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Mathématiques |
Date : | Soutenance le 09/07/2020 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale Mathématiques et Informatique de Marseille (Marseille ; 1994-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut de mathématiques de Marseille (I2M) |
Jury : | Président / Présidente : Vincent Bansaye |
Examinateurs / Examinatrices : Sylvie Méléard, François Hamel | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Nicolas Champagnat, Michel Benaïm |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Je décris le comportement en temps long de plusieurs processus qui illustrent les mécanismes de sélection naturelle. Il arrive que ces effets de sélection s’interprètent comme un conditionnement qui biaise la dynamique d’un processus aléatoire "neutre". Ce processus évolue sur un espace potentiellement très général, notamment continu et non borné. On peut ainsi caractériser aussi bien la dynamique du profil complet de la population que celle du profil d’un individu choisi uniformément dans la population. On voit naturellement apparaître dans ces modèles des transitions brutales de ces lois qui rendent l’analyse plus délicate que pour les modèles sans conditionnement. La première partie de ce travail consiste à mettre en place des conditions permettant d’obtenir des résultats analogues à la stationnarité lorsqu’on prend en compte un tel conditionnement. La seconde porte sur l’application de ces critères à différents modèles de population sous sélection et sur leur interprétation. Les exemples d'applications concernent le modèle de l'optimum mobile pour l'adaptation à un changement environnemental, un modèle de sélection de groupes et celui du cliquet de Müller sur le maintien d'une sous-population préservée des mutations délétères