Thèse soutenue

L'exploitation des ressources en eau dans la cité antique de Solonte (Sicile - Italie)

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Auteur / Autrice : Giovanni Polizzi
Direction : Sophie BouffierOscar Belvedere
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Archéologie
Date : Soutenance le 08/07/2020
Etablissement(s) : Aix-Marseille en cotutelle avec Università degli studi (Palerme, Italie), Université franco-italienne
Ecole(s) doctorale(s) : École Doctorale Espaces, Cultures, Sociétés (Aix-en-Provence)
Jury : Président / Présidente : Elisa Chiara Portale
Examinateurs / Examinatrices : Oscar Belvedere, Monika Trümper, Vincent Ollivier
Rapporteur / Rapporteuse : Laurence Cavalier

Résumé

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Ce projet de thèse est centré sur l’étude des systèmes de gestion de l’eau à Solonte, et sur les motivations et choix opérés par les habitants en terme de structures hydrauliques. Cette question est traitée par le biais d’une approche interdisciplinaire qui s’appuie à la fois sur les sciences humaines et sur les sciences de l’environnement ainsi que sur l’ingénierie hydraulique. L’objectif principal de cette recherche a été d’évaluer, sur la longue durée, l’évolution et l’origine culturelle des choix hydrauliques dans la ville et dans le territoire. Cette étude a aussi pour objectif la compréhension de l’exploitation des ressources hydrogéologiques locales. Au cours du temps, ces caractéristiques du territoire ont changé. Ces changements ont eu des conséquences sur les choix d’ingénierie, surtout au niveaux des bâtiments liées à l’eau. Des comparaisons avec d’autres exemples urbains de gestion des eaux des mêmes périodes ou présents dans la zone d’influence carthaginoise ont apporté des éclairages complémentaires. Ce travail de recherche a été articulé selon 3 axes complémentaires:1. Le premier concerne l’espace urbain, où a été analysé l’ensemble des structures de collecte et d’utilisation de l’eau et les aménagements d’évacuation.2. Le second axe concerne le territoire immédiat de la ville, afin de mieux cerner les modes d’exploitation agraire. 3. le troisième axe a concerné l’étude des conditions naturelles locales. Les résultats inédits de ce travail ont ainsi démontré une interaction élevée entre connaissances techniques et savoir hydrogéologique, surtout pendant la période comprise entre IVe et IIe siècle av. J.-C.