Thèse soutenue

Etude du contrôle de l'autophagie par les gènes Hox chez la drosophile

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Auteur / Autrice : Marwa Elrefaey
Direction : Yacine GrabaCorinne Maurel-Zaffran
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Biologie du developpement
Date : Soutenance le 26/06/2020
Etablissement(s) : Aix-Marseille
Ecole(s) doctorale(s) : École Doctorale Sciences de la Vie et de la Santé (Marseille)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut de Biologie du Développement de Marseille (IBDM)
Jury : Président / Présidente : Bernard Charroux
Examinateurs / Examinatrices : Bruno Hudry
Rapporteur / Rapporteuse : Muriel Boube, Rob White

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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L'autophagie est un processus cellulaire évolutivement conservé au cours duquel une partie du cytoplasme et des organites sont acheminées vers les lysosomes pour y être dégradées et recyclées. L'autophagie a suscité un intérêt considérable au cours de la dernière décennie, en raison de son rôle pléiotropique et de son implication dans un large éventail de pathologies humaines. L'autophagie doit être finement régulée. Si le contrôle de l'autophagie dans le cytoplasme par des modifications post-traductionnelles a été largement étudié, son contrôle transcriptionnel reste largement non caractérisé. Le but de mon projet de doctorat était de caractériser davantage la fonction de ces protéines et d'identifier d'autres régulateurs transcriptionnels dans ce tissu. Mon travail a permis d’identifier les changements transcriptomiques associés à l’induction de l'autophagie lors du développement ou bien lors d’une absence de nutriment. En me concentrant sur les changements ayant un impact sur les gènes codant des facteurs de transcription, j'ai découvert que Slbo était un nouveau régulateur transcriptionnel de l'autophagie. Slbo agit comme un inducteur de l’autophagie et est exprimé selon un mode d'expression temporellement complémentaire à celui des protéines Hox, précédemment identifiées comme des répresseurs de l’autophagie. J’ai ainsi pu identifier de nouvelles cibles des protéines Hox qui permettent d’une part de mieux comprendre comment l'autophagie est contrôler par ces protéines et d’autre part de mettre en évidence que la fonction des Hox dans le corps adipeux ne se limite pas au contrôle de l'autophagie.