Repositionnement des molécules médicamenteuses dans la lutte contre les bactéries multi-résistantes
Auteur / Autrice : | Lucie Peyclit |
Direction : | Jean-Marc Rolain |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Biologie santé. Maladies infectieuses |
Date : | Soutenance le 02/07/2020 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | École Doctorale Sciences de la Vie et de la Santé (Marseille) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Mephi (Marseille) |
Fondation : Méditerranée Infection | |
Jury : | Président / Présidente : Philippe Colson |
Rapporteur / Rapporteuse : Marie Kempf, Raymond Ruimy |
Mots clés
Résumé
Les antibiotiques sont utilisés pour traiter les infections causées par des bactéries. Cependant leur utilisation abusive et non contrôlée peut engendrer une résistance bactérienne à plusieurs de ces composés, qualifiant ces bactéries de multi-résistantes (BMR). Cette résistance est de plus en plus rapportée dans le monde et touche désormais des molécules utilisées en dernière intention à l’hôpital. Par ailleurs, les industries pharmaceutiques n’ont plus d’intérêt économique à développer de nouveaux antibiotiques, administrés en périodes courtes pour des pathologies dont la mortalité a fortement diminué.Afin de contourner ce phénomène de résistance, des alternatives sont à envisager pour traiter certaines infections, comme le repositionnement moléculaire. Cela consiste à administrer un médicament connu et que l’on utilise déjà dans une pathologie pour en traiter une autre. C’est ainsi que mon projet de thèse s’est porté en explorant le repositionnement moléculaire de 1280 molécules approuvées par la FDA sur des BMR. Nous avons notamment étudié un médicament actif initialement contre le VIH, la zidovudine, pour traiter ces infections à BMR.