Thèse soutenue

La bande dessinée entre sémiotique et psychanalyse

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Auteur / Autrice : Juliette Marotta
Direction : Guy GimenezChristian Bonnet
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Psychologie
Date : Soutenance le 06/03/2020
Etablissement(s) : Aix-Marseille
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Cognition, Langage et Education (Aix-en-Provence ; 2000-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire de psychologie clinique, psychopathologie, psychanalyse. (Paris ; 2006--..)
Jury : Président / Présidente : Pascal Robert
Examinateurs / Examinatrices : Christian Bonnet
Rapporteur / Rapporteuse : Francis Drossart

Mots clés

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Mots clés libres

Résumé

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Ce travail de recherche s’est attaché à explorer la clinique de la bande dessinée, avec pour désir de saisir ce qui fait la spécificité de son système langagier, ce qui structure sa narration et sa matérialité, dans la perspective d’éclairer quelles en sont les potentialités signifiantes. Ce travail s’inscrit au carrefour d’une rencontre entre psychanalyse et sémiotique de la bande dessinée, sans laquelle il n’aurait pu exister. Au fond, il s’agit de comprendre quels sont les processus psychiques qui vont être réactualisés par ce rapport à la bande dessinée et à ses spécificités langagières. Ce travail s’est nourri de bandes dessinées réalisées dans la cadre de soins hospitaliers en psychiatrie mais aussi de l’œuvre de Manu Larcenet qui, si elle ne s’inscrit pas spécifiquement dans le champ psychiatrique, est teintée par la question de la souffrance psychique. Dans l’étroite lignée Freudienne, c’est par la « psychanalyse structurale », méthodologie d’approche inspirée des apports structuralistes de Arasse et de Barthes, que ces différentes productions ont pu être saisies, interrogées et parlées. Trois lignes directrices ont alors été explorées dans leurs spécificités comme dans leurs entrecroisements. Ainsi, la bande dessinée a été attrapée du côté de la corporéité psychique en tant qu’elle est pétrie par le temps et l’espace, mais également du côté du travail de pensée qu’elle réactive et soutient et, enfin, du côté du transfert et de ce qui, en creux et à l’endroit de ses discontinuités, ses vides et pleins, peut se rejouer du rapport aux premiers objets d’amour.