Paint out ! : la peinture dans le champ élargi
Auteur / Autrice : | Renaud Bezy |
Direction : | Sylvie Coëllier, Paul Devautour |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Création artistique et littéraire |
Date : | Soutenance le 25/01/2020 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale Langues, Lettres et Arts (Aix-en-Provence ; 2000-....) |
Jury : | Président / Présidente : Christophe Viart |
Examinateurs / Examinatrices : Paul Devautour, Sarah Tritz, Jean-Paul Thibeau, Anne-Marie Pécheur | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Jérôme Glicenstein |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
PAINT OUT ! La peinture dans le champ élargi Cette recherche artistique et théorique procède de l'expérimentation au sens de John Dewey. Elle porte sur les conditions et la possibilité d’une pratique picturale qui excède, déborde le cadre généralement assigné à la peinture : l’exposition mais aussi ses caractéristiques physiques (toile, châssis, pigment). Mon hypothèse est que ce dépassement ne passe pas nécessairement par l’épuisement des formes artistiques dans une logique réductionniste et moderniste de disparition. Bien au contraire, Il s’agit d’envisager la peinture comme une adresse qui fasse saillie dans un champ élargi ouvert à l’installation, à la performance, au film, voire à la relecture plus distanciée d’œuvres picturales. Nourri des réflexions d’auteurs théoriques et convoquant les œuvres d’autres artistes (mais aussi d’architectes, de designers, de cinéastes), la thèse s’articule autour de trois grands groupes de productions personnelles : des peintures installées et performées ; un cycle de films figurant un personnage de peintre intitulé « Les Ballets Barbares » ; et enfin un projet (« La Datcha 2 ») qui fonctionne comme la relecture d'une toile collective peinte en 1969. Le mode d’écriture et d’analyse adopté ici procède de l’exploration, une déambulation au milieu d’éléments hétérogènes : concepts, œuvres, lieux, personnages. Pourtant ce procédé ne saurait s’ériger en système tant il engage intuitions, expérimentations et tâtonnements comme autant de tentatives. Dès lors embarqué sur ce radeau, je pourrais faire mienne cette phrase de Fernand Deligny : « Il ne s’agit pas de méthode, je n’en n’ai jamais eu ».