Thèse soutenue

La symbolisation du matricide féminin ou l'advenir femme

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Auteur / Autrice : Linda Widad
Direction : Samuel Lepastier
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Psychologie. Psychologie clinique
Date : Soutenance le 11/06/2019
Etablissement(s) : Sorbonne Paris Cité
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Recherches en psychanalyse et psychopathologie (Paris ; 2001-....)
Partenaire(s) de recherche : établissement de préparation : Université Paris Diderot - Paris 7 (1970-2019)
Laboratoire : Centre de recherches Psychanalyse, Médecine et Société (Paris ; 2001-....)
Jury : Président / Présidente : Paul-Laurent Assoun
Examinateurs / Examinatrices : Samuel Lepastier, Paul-Laurent Assoun, François Sauvagnat, Clotilde Leguil, Claire Squires
Rapporteur / Rapporteuse : François Sauvagnat, Clotilde Leguil

Mots clés

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Mots clés libres

Résumé

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C’est la rareté du meurtre de la mère par la fille qui nous interroge sur le rôle d’un matricide symbolique féminin. Alors que les meurtres commis par les fils constituent la trame de textes fondateurs, nous avons cherché à comprendre pourquoi la version opposée et féminine n’apparaissait nulle part et si ce n’était pas le signe d’un ratage au cours du développement de la petite fille vers son advenir femme. Pour cela nous avons fouillé différentes mythologies, les trois grandes religions monothéistes, quelques contes populaires, ainsi que des oeuvres littéraires. Il a fallu revisiter le lien mère-fille, puis la relation homme-femme, et enfin terminer sur le rôle du père dans ce ratage. C’est par la préhistoire que nous avons conclu notre travail, en émettant l’hypothèse d’une peur primale chez l’homme, qui l’a poussé à domestiquer la femme. Se trouvant ainsi dévalorisée la femme devenue mère transmet un barrage de la symbolisation qui provoque le ratage du matricide psychique et entraîne sa sempiternelle répétition.