A la recherche des spécificités de la tradition grammaticale allemande (1618-1830)
Auteur / Autrice : | Marie Odoul |
Direction : | Christian Puech, Didier Samain |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences du langage |
Date : | Soutenance le 13/04/2019 |
Etablissement(s) : | Sorbonne Paris Cité |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Langage et langues (Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | établissement de préparation : Université de la Sorbonne Nouvelle (Paris ; 1970-....) |
Laboratoire : Laboratoire d'histoire des théories linguistiques (Paris ; 1984-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Valérie Raby |
Examinateurs / Examinatrices : Christian Puech, Didier Samain, Valérie Raby, Gerda Hassler, Friederike Spitzl-Dupic | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Gerda Hassler, Friederike Spitzl-Dupic |
Mots clés
Résumé
Cette thèse propose de procéder à une histoire des parties du discours dans la grammaire germanophone entre le XVIIe et le début du XIXe siècle afin de mettre en évidence certaines spécificités de la description grammaticale allemande. En tant que structure pérenne de la réflexion linguistique occidentale, les parties du discours constituent, en effet, un lieu d’observation privilégié pour mettre en évidence les analogies et des divergences que peut présenter le discours grammatical germanophone vis-à-vis de celui d’autres traditions linguistiques. Certains traitements ou tendances descriptives particulières peuvent ainsi être dégagés et inscrits dans l’histoire de la grammaire allemande et plus largement européenne, ce qui invite alors à considérer plus attentivement les choix descriptifs ou les positions théoriques présidant à leur élaboration. Si la spécificité de l’idiome décrit intervient alors de manière déterminante sur le cadre descriptif, certaines initiatives de la deuxième moitié du XVIIIe siècle reposent aussi sur l’adoption d’une approche descriptive multicritérielle qui témoigne de l’élaboration d’une réflexion syntaxique sur les catégories grammaticales. Ces descriptions, qui présentent parfois des innovations remarquables dans l’histoire de la grammaire, peuvent ainsi être considérées comme participant, à plusieurs égards, du tournant syntaxique allemand qui se réalise dans le premier tiers du XIXe siècle et sont donc susceptibles d’en révéler certains des fondements.