Auteur / Autrice : | Stéphanie Wekko |
Direction : | Hélène Tropé |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Études Hispaniques et Latino-américaines |
Date : | Soutenance le 13/04/2019 |
Etablissement(s) : | Sorbonne Paris Cité |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Europe latine et Amérique latine (Paris ; 1992-....) |
Partenaire(s) de recherche : | établissement de préparation : Université de la Sorbonne Nouvelle (Paris ; 1970-....) |
Laboratoire : Les Cultures de l'Europe méditerranéenne occidentale (Paris) | |
Equipe de recherche : Centre de recherche sur l'Espagne des XVIe et XVIIe siècles (Paris) | |
Jury : | Président / Présidente : Ricardo Saez |
Examinateurs / Examinatrices : Hélène Tropé, Ricardo Saez, Michel Boeglin, Paloma Bravo, Luc Torres |
Mots clés
Résumé
Cette thèse porte sur le traitement de la folie à l’Époque Moderne étudiée à la lumière du Droit pénal et inquisitorial. Elle s’attache à analyser la façon dont la folie a été appréciée pour chaque type de délit. Le corpus est constitué de l’ensemble des relations de causes des quatorze tribunaux inquisitoriaux péninsulaires, à savoir Barcelone, Cuenca, Cordoue, Grenade, Llerena, Logroño, Madrid, Murcie, Santiago, Saragosse, Séville, Tolède, Valence et Valladolid, ainsi que de quelques procès et de la correspondance échangée entre le Tribunal de la Suprême et ces tribunaux au cours de la période allant de 1537 à 1700.Ces recherches, menées dans une perspective novatrice et interdisciplinaire qui convoque l’anthropologie, l’histoire du Droit et celle des mentalités, ont vocation à permettre d’étudier les relations complexes que l’Inquisition entretient avec la folie.