Le bâtiment de la langue française selon Louis Meigret
Auteur / Autrice : | Chia-Hung Hsueh |
Direction : | Bernard Colombat |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences du langage - linguistique |
Date : | Soutenance le 08/11/2019 |
Etablissement(s) : | Université Paris Cité |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences du langage (Paris ; 2019-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire d'histoire des théories linguistiques (Paris ; 1984-....) |
Jury : | Président / Présidente : Gilles Siouffi |
Examinateurs / Examinatrices : Bernard Colombat, Gilles Siouffi, Marie-Luce Demonet, Susan Baddeley, Valérie Raby | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Marie-Luce Demonet, Susan Baddeley |
Mots clés
Résumé
La thèse présente les apports de L. Meigret (1550 – ca 1558) dans l’histoire des théories linguistiques, tant au niveau de sa vision générale, que de ses analyses phonologiques, morphologiques et syntaxiques. Elle s’appuie sur l’approche thématico-quantitative, en portant sur les motifs récurrents sous la plume du grammairien, tel que portrait, bâtiment, superfluité, usurpation, gouvernement, détermination, démonstration, résolution, etc. Avant deux parties principales, le chapitre I examine les connotations de bâtiment, qui révèlent l’influence de l’imagerie perspective dans la grammatisation du français. En traitant des « problème de lettres », la première partie propose de considérer Meigret comme un grammairien-typographe, son alphabet comme une ingénierie linguistique, et sa quête d’une écriture phonographique comme l’aboutissement d’un nouveau paradigme grammatologique à la Renaissance. Sous le nom d’« études de syntaxe », la seconde partie s’attache à révéler sa qualité de syntacticien, dans ses descriptions dépendancielles des phénomènes langagiers à tout niveau, dans ses recherches pragma-sémantiques et pronominales notamment autour de l’article, et dans ses innovations dans les procédés métalinguistiques, comme des termes localisateurs et la technique de résolution.