Thèse soutenue

Le bâtiment de la langue française selon Louis Meigret
FR  |  
EN
Accès à la thèse
Auteur / Autrice : Chia-Hung Hsueh
Direction : Bernard Colombat
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences du langage - linguistique
Date : Soutenance le 08/11/2019
Etablissement(s) : Université Paris Cité
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences du langage (Paris ; 2019-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Histoire des théories linguistiques (Paris)
Jury : Président / Présidente : Gilles Siouffi
Examinateurs / Examinatrices : Bernard Colombat, Gilles Siouffi, Marie-Luce Demonet, Susan Baddeley, Valérie Raby
Rapporteurs / Rapporteuses : Marie-Luce Demonet, Susan Baddeley

Résumé

FR  |  
EN

La thèse présente les apports de L. Meigret (1550 – ca 1558) dans l’histoire des théories linguistiques, tant au niveau de sa vision générale, que de ses analyses phonologiques, morphologiques et syntaxiques. Elle s’appuie sur l’approche thématico-quantitative, en portant sur les motifs récurrents sous la plume du grammairien, tel que portrait, bâtiment, superfluité, usurpation, gouvernement, détermination, démonstration, résolution, etc. Avant deux parties principales, le chapitre I examine les connotations de bâtiment, qui révèlent l’influence de l’imagerie perspective dans la grammatisation du français. En traitant des « problème de lettres », la première partie propose de considérer Meigret comme un grammairien-typographe, son alphabet comme une ingénierie linguistique, et sa quête d’une écriture phonographique comme l’aboutissement d’un nouveau paradigme grammatologique à la Renaissance. Sous le nom d’« études de syntaxe », la seconde partie s’attache à révéler sa qualité de syntacticien, dans ses descriptions dépendancielles des phénomènes langagiers à tout niveau, dans ses recherches pragma-sémantiques et pronominales notamment autour de l’article, et dans ses innovations dans les procédés métalinguistiques, comme des termes localisateurs et la technique de résolution.