Auteur / Autrice : | Céline Ruffin-Bayardin |
Direction : | Pierre Uzan |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Epistémologie, histoire des sciences et des techniques. Histoire et philosophie des sciences |
Date : | Soutenance le 28/11/2019 |
Etablissement(s) : | Université Paris Cité |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Savoir, sciences, éducation (Paris ; 2019-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire Sciences philosophie histoire (Paris ; 2009-....) |
Jury : | Président / Présidente : Frédéric Nef |
Examinateurs / Examinatrices : Pierre Uzan, Frédéric Nef, Rémy Lestienne, Giuseppe Longo | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Rémy Lestienne |
Mots clés
Résumé
Il semblerait d’après les propos d’Einstein que la physique ne parvienne pas à saisir la singularité du Maintenant. Dans ce travail de recherche, nous nous intéressons à ce qui rend le présent particulier : en quoi le présent est-il différent du passé et du futur ? Est-il véritablement inaccessible à la physique ? Quelle est la nature du rapport entre présent et réalité ? D’où notre triangle problématique articulé autour des notions réel-présent-physique. Dans un premier temps nous analysons le statut du présent en physique classique, puis à partir du débat métaphysique actuel sur le temps, et plus particulièrement à partir de la linguistique et de la logique modale, nous nous interrogeons sur la réalité du présent. Cela nous amène à aborder des théories telles que le Présentisme, le Growing Block, ou encore le Futurisme à branches. La question de l’existence du présent passe également pour nous par l’étude du « problème du temps » en gravité quantique. Enfin, dans une troisième et dernière partie, nous construisons le Présentisme Quantique. Pour cela, nous adoptons la méthode de Gilbert Simondon, et nous traitons la singularité du présent à partir du processus même d’individuation du présent.