Similitudes et différences entre le TDAH et le TSA, illustrées par l’étude du défaut d’inhibition
Auteur / Autrice : | Mathilde Septier |
Direction : | Philip Gorwood |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences cognitives |
Date : | Soutenance le 28/11/2019 |
Etablissement(s) : | Université Paris Cité |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Cerveau, cognition, comportement (Paris ; 1992-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut de psychiatrie et neurosciences de Paris (2008-....) |
Jury : | Président / Présidente : Diane Purper-Ouakil |
Examinateurs / Examinatrices : Diane Purper-Ouakil, Stéphanie Bioulac-Rogier, Isabelle Massat, Mario Speranza | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Diane Purper-Ouakil, Stéphanie Bioulac-Rogier |
Mots clés
Résumé
Le Trouble du Déficit d’Attention avec Hyperactivité (TDAH) et le Trouble du Spectre Autistique (TSA) sont deux troubles fréquemment comorbides. L’étude de cette comorbidité est récente puisque c’est seulement depuis la sortie du DSM-5 que la classification diagnostique permet leur coexistence. La littérature récente explore cette comorbidité ainsi que les similitudes et différences entre les deux troubles. Nous présenterons tout d’abord une étude évaluant la prévalence des sujets TDAH parmi les apparentés de sujets TSA. Ensuite, nous exposerons les résultats d’une méta-analyse portant sur l’épidémiologie des comportements suicidaires chez les sujets TDAH. Enfin nous présenterons une étude en Imagerie par Résonnance magnétique (IRM) fonctionnelle comparant les activations cérébrales d’enfants TDAH, TSA et au développement typique pour une tâche d’inhibition motrice. En conclusion, les études présentées illustrent les symptômes communs au TDAH et au TSA car l’inattention, l’hyperactivité et le défaut d’inhibition d’une part, les difficultés dans les interactions sociales d’autre part se retrouvent dans les deux troubles. Cependant les réseaux cérébraux impliqués dans l’inhibition motrice semblent différement activés, ce qui laisse suggérer que les mécanismes sous-jacents sont distincts.