Les mutations du parti libéral-libéral-démocrate vers la (re)conquête du pouvoir (1976-2015)
Auteur / Autrice : | Ghislaine Gabry |
Direction : | Agnès Alexandre-Collier |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Langues, littératures et civilisations anglaises et anglo-saxonnes |
Date : | Soutenance le 07/12/2019 |
Etablissement(s) : | Bourgogne Franche-Comté |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Lettres, Communication, Langues, Arts (Dijon ; Besançon ; 2017-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre Interlangues : texte, image, langage (TIL) (Dijon) |
établissement de préparation : Université de Bourgogne (1970-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Dominique Andolfatto |
Examinateurs / Examinatrices : Dominique Andolfatto, Clarisse Berthezène, Françoise Orazi, Richard Davis | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Clarisse Berthezène, Françoise Orazi |
Mots clés
Résumé
Ce travail de recherche est consacré au parti libéral-libéral-démocrate et aux transformations organisationnelles que ses leaders successifs ont mises en oeuvre entre 1976 et 2015 pour (re)conquérir le pouvoir. David Steel, Paddy Ashdown, Charles Kennedy et Nick Clegg se sont tous réclamés, d’une façon ou d’une autre, de l’héritage de Jo Grimond qui avait conçu la stratégie de recomposition de la gauche dans les années cinquante afin de redevenir un parti de gouvernement et de gérer les relations avec les partis conservateur et travailliste. Chacun d’entre eux a proposé sa lecture de cette stratégie pour s’adapter à un environnement en changement avec un système partisan qui n’était plus bipartite. Les mutations organisationnelles successives (professionnalisation, changement de coalition dominante, virage idéologique), initiées par les leaders, ont altéré l’équilibre des pouvoirs entre les différents acteurs du parti (leadership, parti parlementaire et adhérents) et menacé son unité. Notre travail de recherche cherche à combiner cette double approche, compétition intra-partisane et compétition interpartis, pour étudier les tensions organisationnelles, qui ont été générées par les stratégies des leaders libéraux-libéraux-démocrates, et les réponses des différents acteurs.