Thèse soutenue

Sens et significations de nos formes de vie : dialogue intersémiotique

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Auteur / Autrice : Alain Perusset
Direction : Jean-Jacques BoutaudThierry Herman
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences de l'information et de la communication
Date : Soutenance le 18/01/2019
Etablissement(s) : Bourgogne Franche-Comté en cotutelle avec Université de Neuchâtel (Neuchâtel, Suisse)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Lettres, Communication, Langues, Arts (Dijon ; Besançon ; 2017-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Communications, Médiations, Organisations, Savoirs (CIMEOS) (Dijon)
établissement de préparation : Université de Bourgogne (1970-....)
Jury : Président / Présidente : Didier Tsala Effa
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Jacques Boutaud, Thierry Herman, Raphaël Baroni, Michael Schulz
Rapporteurs / Rapporteuses : Pierluigi Basso Fossali, Anne Beyaert-Geslin

Résumé

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Exercer la sémiotique sans s’intéresser au monde de la vie, c’est condamner l’analyse à l’insignifiance, car le sens est cette direction indéterminée que tracent nos vies, individuelles et collectives, depuis que nous existons. Les textes et les objets qui composent le monde portent en conséquence tous, bien qu’à des degrés d’évidence variables, l’empreinte d’une multitude de vies humaines.Dans sa foulée, la vie humaine marque ainsi les textes et les objets qui croisent son chemin, ainsi que les activités qu’elle accomplit pour parvenir à ses fins et, ce faisant, persister dans son cours. Sur sa lancée, elle confère à ces existences et ces expériences une forme symbolique, celle de l’idée qu’elle dessine, malgré elle, de sa propre persévérance.C’est ce parcours, ou ce récit – car la vie, à travers ses péripéties, écrit aussi un récit –, que cette thèse vise à retracer en vue de définir la forme de vie, cette notion introduite par Algirdas Julien Greimas, au début des années 1990, dans les études sémiotiques, et qui, aujourd’hui, interpelle les sémioticiens désireux d’inscrire leurs recherches dans le champ des sciences de la culture, mais sans clairement savoir ce qu’il retourne de cette notion aux contours sinueux comme le sens. Instaurant le dialogue entre les sémioticiens de l’École de Paris qui se sont intéressés à la question, ce texte se propose de reconsidérer le statut existentiel des formes de vie, de décrire comment elles émergent dans l’expérience, de typologiser leurs variétés, enfin, d’expliquer comment, à terme, elles parviennent à colorer de leurs éthiques les milieux humains.