Les mouvements de capitaux en union économique et monétaire : approches historiques et théoriques
Auteur / Autrice : | Loredana D'Avino |
Direction : | Ludovic Desmedt |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences économiques |
Date : | Soutenance le 03/12/2019 |
Etablissement(s) : | Bourgogne Franche-Comté |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Droit, Gestion, Economie et Politique (Dijon ; Besançon ; 2017-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire d'économie de Dijon (LEDi) (Dijon) |
établissement de préparation : Université de Bourgogne (1970-2024) | |
Jury : | Président / Présidente : Ivan Ledezma Rodriguez |
Examinateurs / Examinatrices : Ludovic Desmedt, Esther Jeffers Sasson, Laurent Le Maux | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Esther Jeffers Sasson, Laurent Le Maux |
Mots clés
Résumé
La libéralisation des mouvements internationaux de capitaux semble liée à l’augmentation et l’exacerbation des crises financières. A partir de la crise de 2007, le coté idéologique de la « mondialisation heureuse » a mis en lumière, donnant une nouvelle force, aux voix discordantes que l'on n’avait pas pu entendre avant. La thèse tente d’évaluer l’importance de la libéralisation des mouvements des capitaux sur la stabilité d’un système financier. Le but de ce travail est de mettre en relation les systèmes financiers et différents degrés de libéralisation financière en prenant comme exemple l’Union Economique et Monétaire, qui a conjugué la libéralisation totale du marché des capitaux à l’intérieur de la zone aussi bien que dans les rapports avec l’extérieur . Nous avons envisagé la nécessité ou l’opportunité de règlementer le marché global des capitaux afin de limiter l’instabilité économique et financière. L’Union Monétaire reste la région la plus touchée, celle où la croissance stagne et les crises politiques se succèdent, car ses défauts structurels se sont révélés au grand jour : des divergences économiques croissantes et accentuées par la monnaie unique, le manque d’institutions de gestion des crises bancaires, financières et économiques, le manque d’une culture unificatrice. Dans cet espace, les capitaux circulent librement, la séparation entre l’espace monétaire et l’espace fiscal est très nette, les transferts budgétaires et la mutualisation de la dette sont impossibles, ainsi que l’interdiction du financement monétaire. Le but de ce travail est de montrer que tout cela empêche la coordination des cycles économiques et financiers, et laisse planer le doute sur la possibilité de survie de la zone.