Thèse soutenue

Évolution des relations homme/parasite/environnement au Néolithique : approche intégrée et premiers essais de spatialisation sur les sites lacustres européens
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Auteur / Autrice : Céline Maicher
Direction : Hervé RichardMatthieu Le Bailly
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Archéologie
Date : Soutenance le 13/12/2019
Etablissement(s) : Bourgogne Franche-Comté
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sociétés, Espaces, Pratiques, Temps (Dijon ; Besançon ; 2017-....)
Partenaire(s) de recherche : établissement de préparation : Université de Franche-Comté (1971-....)
Laboratoire : Laboratoire chrono-environnement (Besançon)
Jury : Président / Présidente : Frédéric Grenouillet
Examinateurs / Examinatrices : Hervé Richard, Matthieu Le Bailly, Frédéric Grenouillet, Maxence Bailly, Olivier Dutour, Jean-Denis Vigne, Maria Saña Seguí, Yolaine Maigrot
Rapporteurs / Rapporteuses : Maxence Bailly, Olivier Dutour

Résumé

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Le Néolithique est caractérisé par de profonds changements sociétaux, comme le passage d’un mode de subsistance chasseurcueilleur à agro-pastoral, l’augmentation de la démographie, la hiérarchisation, les mouvements de populations, l’évolution des régimes alimentaires, ou encore la gestion des déchets. Dans le cadre de ce travail de doctorat, nous nous sommes intéressés à l’impact de ces changements sur la diversité des parasites, en particulier les helminthes digestifs. Le corpus étudié réunit plusieurs sites de contextes humides dont les datations couvrent une période allant de 5000 à 2500 av. JC. La plupart correspond à des villages « palafittes », installations de bord de lac bien représentées en Europe, qui sont d’excellents enregistreurs de ces changements, grâce à des conditions de conservation souvent idéales. Il apparait que les changements culturels, mais aussi environnementaux, qui ont lieu entre le VIème et IIIème millénaire av. JC, ont eu des conséquences sur la diversité des parasites digestifs. Au travers de plusieurs exemples, ce travail vise à comprendre les mécanismes qui ont permis aux parasitoses de s’ancrer profondément dans le quotidien des populations humaines et animales du Néolithique. Pour certains sites étudiés, la stratégie d’échantillonnage a permis de spatialiser les données acquises. Cette approche originale permet une plus grande intégration de l’étude des parasites anciens aux problématiques archéologiques.