Thèse soutenue

Ce qui fait flamenco : palimpseste d’une recherche-création avec Juan Carlos Lérida

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Auteur / Autrice : Carolane Sanchez
Direction : Guy FreixeAurore Després
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Théâtre et Arts de la Scène
Date : Soutenance le 19/11/2019
Etablissement(s) : Bourgogne Franche-Comté
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Lettres, Communication, Langues, Arts (Dijon ; Besançon ; 2017-....)
Partenaire(s) de recherche : établissement de préparation : Université de Franche-Comté (1971-....)
Laboratoire : Edition, Langages, Littératures, Informatique, Arts, Didactiques, Discours (ELLIADD) (Besançon) - Edition, Littératures, Langages, Informatique, Arts, Didactique, Discours [Besançon]
Jury : Président / Présidente : Gretchen Schiller
Examinateurs / Examinatrices : Guy Freixe, Aurore Després, Gretchen Schiller, Jean-François Dusigne, Marina Nordera, Francisco Javier Escobar Borrego
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean-François Dusigne, Marina Nordera

Résumé

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Ma recherche tend à répondre à des questionnements ayant émergé durant ma pratique de la danse flamenco, depuis ma posture d’étudiante, d’interprète, de chorégraphe, puis de pédagogue. À travers la restitution d’une itinérance sensible entre Lyon, Séville, Madrid et la Chine, j’interroge dans cette thèse ce qui fait flamenco, réévaluant par une méthode déconstructiviste certains discours et gestes qui tendraient à définir ce qui fait centre (poncifs/vérités établies/stéréotypes) dans le flamenco, tout en créant une dialectique avec d’autres figures faisant, elles, d’apparents écarts. Sur ce second point, j’approfondis dans ma recherche plus spécifiquement l’approche flamenco empirique, qu’a élaborée Juan Carlos Lérida au cours de sa trajectoire artistique, afin de rendre compte de la façon dont certaines figures, à la marge du discours dominant dans le flamenco, interrogent l’élasticité des pourtours définitionnels de cette expression artistique. Mon cheminement pratique et théorique avec Juan Carlos Lérida m’a conduit à expérimenter une approche archéologique du geste flamenco en recherche-création, visant à interroger la dynamique de construction de la forme flamenco (identification de survivances formelles, pathos de la fête, poétique de la spirale) sur le plan diachronique et synchronique, mais aussi à m’ouvrir au « palimpseste » comme outil épistémologique. La démarche méthodologique investie pour mener la poétique exploratoire, dont cette thèse rend compte, en plus de l’exercice analytique, critique, s’est également employée à élaborer des objets-créations (performances, vidéos documentaire, vidéodanses, photographies) émanant de champs de compétences croisées afin de défendre une constitution heuristique des savoirs, grâce aux études des processus de création et la mise en réflexivité de l’expérience.