Thèse soutenue

Deux moments discursifs du « printemps arabe » en Egypte dans la presse quotidienne française et égyptienne (2011 et 2013) : essai d’analyse sémio-linguistique et socio-discursive

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Auteur / Autrice : Mohamed Abd Elchafi Ahmed Mohamed Ali
Direction : Andrée Chauvin-VilenoMongi Madini
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences du langage
Date : Soutenance le 25/10/2019
Etablissement(s) : Bourgogne Franche-Comté
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Lettres, Communication, Langues, Arts (Dijon ; Besançon ; 2017-....)
Partenaire(s) de recherche : établissement de préparation : Université de Franche-Comté (1971-2024)
Laboratoire : Edition, Langages, Littératures, Informatique, Arts, Didactiques, Discours (ELLIADD) (Besançon)
Jury : Président / Présidente : Alpha Ousmane Barry
Examinateurs / Examinatrices : Andrée Chauvin-Vileno, Mongi Madini, Alpha Ousmane Barry, Christophe Cusimano
Rapporteurs / Rapporteuses : Alpha Ousmane Barry, Christophe Cusimano

Résumé

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Éclairer la variabilité du traitement médiatique des événements politiques survenus en Égypte en 2011 et 2013 constitue notre objectif de recherche. À cette fin, nous étudions deux moments discursifs déterminés dans cinq quotidiens nationaux de la presse française (Le Monde, Le Figaro, Libération, La Croix, L’Humanité) et un échantillon de la presse égyptienne arabophone (Al-Ahram, Al-Masry Al-Youm) et francophone (Al-Ahram Hebdo). Notre thèse s’attache à la construction du sens social des événements par les discours journalistiques, en tenant compte des territoires de diffusion et des représentations en vigueur dans les deux sociétés. Nous visons à dégager des stratégies discursives à partir d’une analyse sémiolinguistique du discours faisant toute sa place à l’énonciation scripto-visuelle de la presse.Considérant que les Unes, les titres ainsi que les éditoriaux sont trois « zones » textuelles privilégiées pour observer ces stratégies et l’orientation idéologique et politique propre à chaque organe de presse, nous cherchons à montrer que le récit médiatique et la désignation des acteurs et des événements politiques se nourrissent de l’influence des contextes socio-politique et illustrent les prises de position des journaux. Nous constatons un traitement différencié des deux moments discursifs (déséquilibre quantitatif entre 2011 et 2013, approbation du soulèvement populaire de 2011 qui se trouve mythifié tandis qu’en 2013 se manifestent perplexité et ambiguïté), ainsi que des contrastes très marqués des acteurs mis en avant aussi bien que de leurs désignants selon les journaux.