Le football romain, reflet des passions politiques dans la ville éternelle
Auteur / Autrice : | Gary Morra |
Direction : | Paul Dietschy |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire |
Date : | Soutenance le 08/07/2019 |
Etablissement(s) : | Bourgogne Franche-Comté |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sociétés, Espaces, Pratiques, Temps (Dijon ; Besançon ; 2017-....) |
Partenaire(s) de recherche : | établissement de préparation : Université de Franche-Comté (1971-....) |
Laboratoire : Centre Lucien Febvre (Besançon) | |
Jury : | Président / Présidente : Gilles Ferréol |
Examinateurs / Examinatrices : Paul Dietschy, Gilles Ferréol, Didier Rey, Stefano Pivato, Patrick Mignon, Stéphane Mourlane | |
Rapporteur / Rapporteuse : Didier Rey, Stefano Pivato |
Mots clés
Résumé
Le football a été introduit à Rome dans les années 1890. Il ne s’y développe pas aussi rapidement que dans le Nord du pays, où les industriels soutiennent financièrement le développement des équipes. Dans les années 1920, le football commence à avoir un poids suffisamment important dans le pays pour intéresser les politiciens. Il est alors pris en main par le régime de Mussolini. A ce moment-là, le football semble être un ‘‘reflet magique ’’ : il est façonné de manière à donner l’image d’une société idéale. Durant les années de plomb, qui incarnent le retour de la violence dans la société italienne, mais également le développement de la contestation juvénile, le football joue le rôle de ‘‘reflet naturel’’ de la société : les déchaînements politiques constatés dans les rues sont également visibles dans les tribunes des stades de football. Enfin, lorsque l’Italie est de nouveau pacifiée, dans les années 1980, mais que les scandales politiques sont nombreux et que l’on assiste à une certaine résurgence du fascisme, le football incarne un ‘‘reflet maléfique’’ de la société italienne : les violences, le racisme, la mise en avant de symboles d’extrême-droite permettent à ce « fascisme souterrain », bien présent dans la société italienne, de s’exposer au grand jour dans les stades de football.