Thèse soutenue

L'occupation du territoire de la Loire moyenne à l'Age du Fer (VIIIe - Ier s. av. J-C) : l'exemple du département du Loiret
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Auteur / Autrice : Cyprien Forget
Direction : Stephan Fichtl
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Archéologie
Date : Soutenance le 18/12/2019
Etablissement(s) : Tours
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Humanités et Langues (Centre-Val de Loire)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre tourangeau d'histoire et d'étude des sources (Tours, Indre-et-Loire)
Jury : Président / Présidente : Sylvie Crogiez-Pétrequin
Examinateurs / Examinatrices : Clément Féliu
Rapporteurs / Rapporteuses : Ricardo González Villaescusa, Sophie Krausz

Résumé

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La zone de la Loire moyenne se trouve à la croisée de plusieurs cités antiques, les Carnutes, les Bituriges, les Sénons et les Éduens. Elle correspond aux actuels départements du Loir-et-Cher et du Loiret. A travers cette étude, il s’agit de mieux comprendre le rôle de la Loire à l’âge du Fer. Le fleuve a toujours été considéré comme une importante voie de communication inter gauloise, mais aussi comme un lien entre le monde méditerranéen, comme l’indique le géographe Strabon (STRABON, Géographie: VI, 1, 14), et l’Atlantique. Le contrôle de cette voie navigable a toujours une importance économique et politique.C’est la fin de la période qui est la mieux connue, grâce au texte de Jules César qui nous décrit l’importance de la ville d’Orléans-Cenabum, et des commerçants romains qui y résidaient. Il est intéressant de comprendre qui contrôlait véritablement la Loire et quelle influence le cours d’eau a eu sur l’occupation du territoire, l’emplacement et l’importance des agglomérations, mais aussi le monde rural. Ce dernier est-il ouvert aux influences extérieures, véhiculées par le fleuve ou au contraire hermétique aux importations de biens et d’idées. Si c’est pour la fin de la période, que les données sont les plus nombreuses, il est cependant intéressant de regarder ce phénomène sur la durée, celle de l’âge du Fer, comme le montrent des sites voisins comme Bourges-Avaricum, dont une des périodes les plus florissantes se situe justement aux VIe et Ve s. av. J.-C.Il ne s’agit pas de faire une étude sur une cité gauloise en particulier, mais de travailler sur une zone en contact avec plusieurs de ces territoires politiques gaulois. Ce travail s’intègre dans une série de thèses régionales, soutenues ou en cours, ayant porté sur des mobiliers archéologiques, comme la céramique ou la monnaie.