Auteur / Autrice : | Clément Desgourdes |
Direction : | Daniel Leroy |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de gestion |
Date : | Soutenance le 05/12/2019 |
Etablissement(s) : | Tours |
Ecole(s) doctorale(s) : | Sciences de la Société : Territoires, Economie, Droit |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Val de Loire Recherche en Management (2012-....) |
Jury : | Président / Présidente : Séverine Ventolini |
Examinateurs / Examinatrices : Isabelle Vandangeon-Derumez | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Frédérique Chédotel, Jérôme Méric |
Résumé
Dans un environnement en constante évolution, les changements organisationnels sont une nécessité pour les organisations. Dans un tel contexte, le management du changement s’est développé afin de faciliter l’adhésion des membres d’une organisation aux objectifs de la société.La revue de littérature permet d’identifier le concept d’attitude envers le changement, emprunté à la psychologie sociale, comme étant plus global et plus objectif que le concept de résistance au changement tout en étant préalable à l’engagement au changement. De plus, le manager de première ligne, dernier maillon de la chaîne hiérarchique, est présenté comme un acteur clé de la réussite des changements organisationnels.Cette recherche doctorale vise à étudier l’influence des compétences managériales des managers de première ligne sur l’attitude envers le changement de leurs collaborateurs. À cette fin, deux études de cas sont réalisées au sein d’organisations mettant en œuvre des changements. Cette première phase permet de proposer un modèle conceptuel des leviers d’influence dont disposent ces managers. Cette analyse est complétée par une analyse quantitative menée auprès de salariés de la base opérationnelle permettant de tester le modèle proposé de manière longitudinale.Les résultats obtenus permettent de définir et de tester quatre principaux leviers dont disposent les managers de première ligne : le sensegiving, le management par récompense contingente, le management par exception et le leadership par laissez-faire. L’échelle proposée permet de mesurer l’influence de ces leviers sur l’attitude. Afin de mieux expliquer ce phénomène, l’étude de la modération du type et de l’ampleur du changement permet une mise en perspective des résultats. Enfin, l’étude de la médiation du bien-être au travail démontre que l’influence des managers de première ligne passe également par l’effet indirect de cette variable.