L’opération de suppression comme indice de compétences dans des réécritures de textes narratifs de CM2 et de 6e
Auteur / Autrice : | Cécile Ghienne |
Direction : | Michèle Monte |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences du Langage - Linguistique |
Date : | Soutenance le 05/07/2019 |
Etablissement(s) : | Toulon |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sociétés méditerranéennes et sciences humaines (Toulon ; 2008-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire BABEL (La Garde, Var ; 1998-....) |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Michèle Monte, Claudine Garcia-Debanc, Marie-Noëlle Roubaud, Jacques David, Marie-Laure Elalouf, Martine Sagaert |
Rapporteurs / Rapporteuses : Claudine Garcia-Debanc, Marie-Noëlle Roubaud |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Cette recherche, menée dans deux établissements, m’a permis de constituer un corpus de textes d'élèves de CM2 et de 6e, accompagnés de leurs brouillons ou autres états intermédiaires, qu'ils aient été exigés ou non des enseignants. A partir de la méthodologie de la critique génétique, une base de données a été créée afin de recenser les quatre opérations du brouillon de certains élèves (ajouts, suppressions, remplacements et déplacements). L'étude propose ensuite une analyse plus détaillée de l’opération de suppression. Alors que dans les précédentes recherches, l’opération de suppression reste encore majoritairement associée à un désaveu ou à un échec dans les copies des élèves, les analyses quantitative et qualitative de cette thèse permettent d’envisager la suppression comme le fruit d’une véritable stratégie engagée par l’élève. Enfin, des dispositifs pédagogiques de relectures par les pairs ont été mis en place dans les classes afin d’étudier d’une part les conseils de suppressions émis par les pairs et d’autre part l’impact de ces remarques dans les réécritures des élèves.